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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Mise en garde de l'Autorité des marchés financiers concernant les projets Lovaganza et JF&G

Photo d'archives, JEAN-FRANCOIS DESGAGNÉS
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Agence QMI

2021-02-08T19:24:13Z
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Même si des accusations ont été déposées en 2015 concernant la sollicitation illégale à des investisseurs pour le projet Lovaganza, il semble que les auteurs de cette initiative cinématographique tentent toujours de récolter des fonds au mépris des lois, selon l’Autorité des marchés financiers.  

L’organisme de réglementation et d’encadrement du secteur financier du Québec a affirmé lundi que des sollicitations sont toujours effectuées par Karine Lamarre et d'autres personnes liées aux projets Lovaganza et JF&G. «Ce dernier projet serait associé à Jean-François Gagnon et Geneviève Cloutier, impliqués aussi dans le projet Lovaganza», a affirmé l’AMF par communiqué, lundi.

«L'Autorité tient à rappeler que plusieurs personnes liées au projet Lovaganza sont visées par des ordonnances rendues par le Tribunal administratif des marchés financiers (TMF) en mai 2014. Ces ordonnances sont toujours en vigueur et interdisent notamment à Karine Lamarre, Marc-Éric Fortin (aussi connu sous le nom de Mark-Érik Fortin et faisant affaire sous la raison sociale One-Land), Mathieu Carignan et Louise Larente d'exercer l'activité de conseiller et d'effectuer toute opération sur toute forme d'investissement visée par la Loi sur les valeurs mobilières», a mentionné l’AMF.

Karine Lamarre, Marc-Éric Fortin, Mathieu Carignan et Louise Larente ont plaidé coupables en 2018 pour des chefs d'accusation liés au placement sans prospectus, à l'exercice illégal de l'activité de courtier en valeurs, de contravention à une décision du TMF et d'entrave aux fonctions d'un représentant de l'Autorité.

Mathieu Carignan et Louise Larente ont été respectivement condamnés à payer des amendes de 34 000 $ et 11 000 $. Karine Lamarre et Marc-Éric Fortin n’ont toujours pas reçu leur peine, mais l’AMF exige un emprisonnement.

Quant à Jean-François Gagnon et Geneviève Cloutier, ils font face à des poursuites pénales pour avoir effectué des placements sans prospectus. Les tribunaux n’ont pas encore statué sur leur cas.

Les individus visés auraient sollicité des investisseurs pour le projet Lovaganza de 2010 à 2015, qui était décrit comme une production cinématographique de grande envergure pour laquelle des pourparlers avec des studios majeurs d’Hollywood auraient été en cours.

L’investissement proposé offrait un rendement variant entre deux et 10 fois le montant initial investi. Des millions de dollars auraient ainsi été amassés.

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