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Mineurs et crime organisé: Ian Lafrenière réclame des «peines plus sévères»

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Photo portrait de Rita St-Michel

Rita St-Michel

2025-10-02T15:30:37Z
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Préoccupé par l’implication croissante de mineurs dans le crime organisé, le ministre québécois de la Sécurité publique, Ian Lafrenière, estime qu’il faudra prévoir «des peines plus sévères», à la suite de la fusillade meurtrière survenue mercredi dans un Starbucks de Laval.

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«Ce que j’ai vu hier, pour moi, sans avoir aucun détail d’enquête, pour moi, comme policier, c’est la signature du crime organisé», a affirmé le ministre jeudi en entrevue à QUB radio et télé, diffusée sur les ondes du 99,5 FM Montréal, rappelant que ce type d’événement nourrit le sentiment d’insécurité au Québec.

Selon le ministre, des groupes criminels exploitent de plus en plus de jeunes pour exécuter des contrats. «On voit de plus en plus des contrats qui sont passés aux mineurs. Pourquoi? Parce qu’on leur dit: de toute façon, si tu t’es arrêté, ta peine ne sera pas bien grave. Il n’y a pas vraiment de danger», a expliqué M. Lafrenière.

Le ministre québécois souhaite donc que le fédéral agisse rapidement. «Ça va prendre des peines plus sévères, mais ça va aussi prendre des peines spéciales pour ceux qui vont conseiller, demander à un mineur de commettre un crime», a-t-il insisté, citant en exemple la France, où recruter un mineur pour commettre un délit constitue une infraction distincte.

Ian Lafrenière a également tenu à rassurer les commerçants victimes d’extorsion. «La police ne vous jugera pas. La police ne vous accusera pas», a-t-il dit, invitant les restaurateurs à continuer de dénoncer ces pratiques, même s’ils ont déjà versé de l’argent aux criminels.

«Clairement, quand on voit le crime organisé agir comme on a vu hier, il faut maintenir la pression», a conclu M. Lafrenière.

Écoutez l'entrevue d'Ian Lafrenière sur les ondes de Qub radio dans la piste audio ci-haut.

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