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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Mike Matheson est cinglant sur le jeu physique: «Si tu n’aimes pas te faire frapper, t’es dans le mauvais métier»

Les Capitals ont dominé le Canadien physiquement lors des deux premières rencontres

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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-04-24T14:36:21Z
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WASHINGTON D.C. | Les Capitals se sont assurés de brasser la cage du Canadien dans cette série et c’est précisément ce qu’ils ont fait en distribuant 72 mises en échec dans les deux premières rencontres. 

Ce jeu robuste peut finir par jouer dans la tête des jeunes joueurs de l’équipe. Une scène a été particulièrement éloquente quand, en troisième période, Lane Hutson se trouvait dans le cercle de mise en jeu à la droite de Samuel Montembeault et qu’il a carrément laissé le gros Tom Wilson passer quand il a vu qu’il le pourchassait vers le coin de la patinoire.

Mike Matheson avait souligné, il y a quelques semaines, qu’une force de Hutson était de toujours savoir qui s’en venait le frapper. On en a eu la preuve cette fois-ci.

On a justement demandé à Matheson, jeudi matin, si son équipe encaissait trop de coups de la part des Capitals. Sa réponse a été directe, mais elle ne visait pas directement son jeune coéquipier. C’était plus une affirmation qui s’adressait à l’équipe en général.

«C’est le hockey des séries. Si tu n’aimes pas te faire frapper, t’es dans le mauvais métier.» 

À VOIR EN VIDÉO PRINCIPALE.

Mieux jouer

Le Canadien a lui aussi distribué des mises en échec. Il en a donné 56 lors des deux premiers matchs, un total significativement plus bas que celui des Capitals.

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Pour Martin St-Louis, il est important d’offrir un meilleur jeu d’ensemble afin d’être moins ciblé par les joueurs des Capitals, dont certains frappent pour faire mal. On pense notamment à Alex Ovechkin, qui a distribué le plus de coups d’épaule avec sept et six dans chacune des deux premières rencontres.

«Je ne sais si on prend trop de coups, mais je sais qu’il faut que tu en prennes. On est dans les deux matchs, il faut jouer de meilleures minutes, pas nécessairement collées, mais de meilleures minutes en général.»

«Si on trouve de meilleures minutes en général, nos joueurs clés vont se faire moins attaquer. Ça fait partie d’être un joueur clé», a-t-il ajouté.

Rester sur la ligne

En séries éliminatoires, tout le monde sait que l’arbitrage change. Pendant que le jeu devient plus robuste, les officiels sont plus permissifs. Ça mène notamment à des doubles-échecs au visage qui ne sont pas appelés. Brendan Gallagher a notamment été victime d’un tel coup de la part d’Alex Alexeyev dans la première rencontre.

«Je ne peux pas vraiment parler des arbitres, mais c’est toujours le fun d’avoir plus d’avantages numériques que l’autre équipe, a noté Martin St-Louis, qui a fait rire les médias. Quand tu manges un mauvais coup, c’est le fun que l’autre gars soit puni.»

«Il y a une ligne qui est tracée par les officiels et l’objectif est de marcher sur celle-ci sans passer tout le match au banc de punitions tout en étant combatif pour leur rendre la vie difficile», a ajouté Matheson.

À la maison

Même si Samuel Montembeault a reconnu mercredi soir que l’équipe ne repartait pas de Washington avec au moins une victoire comme elle le souhaitait, elle rentre au moins à la maison pour les deux prochains matchs.

«Il n’y a rien comme jouer à la maison, surtout au Centre Bell. Ça va être exactement ce dont on a besoin.»

Mike Matheson, qui n’a vécu qu’un seul match de séries au Centre Bell, et c’était comme spectateur quand il était un jeune adulte, a hâte de se nourrir de cette énergie.

«Nous avons été très bons toute la saison au Centre Bell et c’est en grande partie en raison de nos partisans. Quand je saute sur la glace, j’ai la chair de poule, c’est comme si on m’injectait quelque chose dans les veines.»

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