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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Mieux-être: surmonter le chaos planétaire

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Photo portrait de Louise Bourbonnais

Louise Bourbonnais

2023-06-18T04:00:00Z
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Plus rien ne va sur notre planète bleue. Les crises se succèdent, les forêts brûlent, les ouragans frappent de plus en plus fort, des déluges surviennent, emportant tout sur leur passage, bref, les effets des changements climatiques sont bien présents et plus personne ne peut le nier. Et comme si ce n’était pas suffisant, s’ajoutent à cela les guerres, les pénuries d’eau qui guettent, les sécheresses, la pollution, les pandémies, les crises économiques. L’auteur prévient : préparez-vous à de grands changements.

En faisant le constat de nos malheurs, on peut se demander ce que nous réserve l’avenir. Est-ce la fin du monde ? Non ! 

Mais peut-être bien la fin du monde tel qu’on le connaît, estime l’auteur qui étudie le sujet depuis des décennies ainsi que les mille et une théories sur la fin du monde. 

Les tragédies sont nombreuses dans le monde, ce qui peut susciter beaucoup de négativisme. Pour l’auteur, nous sommes à un tournant et nous devons changer notre attitude en oubliant le chacun-pour-soi. Car pour chaque crise qui touche des milliers de personnes, on compte également une foule de personnes qui font preuve de partage et de compassion pour aider les uns et les autres. 

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Un message d’espoir 

Il suffit de regarder le nombre de familles qui ont ouvert leurs portes pour porter secours aux Ukrainiens et les accueillir. 

Au lieu de voir les événements apocalyptiques qui guettent, on suggère plutôt de voir le début d’un nouveau monde qui sera dicté par la paix. 

Pas évident, direz-vous, quand tout va mal. Néanmoins, toujours selon l’auteur, tout est une question d’énergie vibratoire. Si chacun décide d’aider quelqu’un et de semer l’amour et l’entraide, la terre vibrerait à un rythme plus élevé, portée par le mieux-être. 

Inversement, si chacun sème la terreur en amplifiant les tragédies ou en semant les inquiétudes, on pourrait augmenter les effets négatifs qui viendront frapper la terre. Les cataclysmes iront inévitablement en augmentant. Il devient donc essentiel d’ouvrir notre conscience collectivement. 

Au final, ce serait à nous de choisir la manière dont on souhaite traverser ce tournant et cette période de transition qui est à notre porte. 

Les paroles qui restent 

Photo fournie par les Éditions Flammarion
Photo fournie par les Éditions Flammarion

Dans son livre, l’auteur s’est penché sur les petites phrases que nos parents nous ont répétées à maintes reprises et qui, semble-t-il, ont des répercussions dans nos vies. Pour ce faire, il a interrogé diverses personnalités françaises sur le sujet. Ce sont ces phrases qui reviennent constamment en boucle dans notre esprit et qui influencent nos choix, notre façon de penser un peu à notre insu, même plusieurs années plus tard. Si elles sont positives, génial ! Mais dans le cas contraire, une prise de conscience serait salutaire. D’emblée, ce qui était vrai il y a une trentaine d’années ne l’est probablement plus. Néanmoins, certaines phrases peuvent demeurer pertinentes puisqu’elles représentent les valeurs transmises d’une génération à l’autre. Ce sont aussi celles qui ont dessiné notre caractère et façonné notre personnalité. Rien de négligeable. On pense à des phrases comme : « Tu dois travailler fort pour réussir », « Il n’y a pas de sot métier », « Vouloir, c’est pouvoir », « Sois toujours bien mise, on ne sait jamais qui tu peux rencontrer », « Apprends à devenir indépendante et autonome », « Si tu veux être le chef, fais plus que les autres », « Tu peux tout faire ». Évidemment, pour la plupart, des phrases positives ont été choisies. Ce qui est intéressant de l’exercice, c’est de constater ce que ces personnes sont devenues. Évidemment, on a choisi des gens qui ont réussi, comme l’ex-président des États-Unis ou encore la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris. 

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Si, à l’inverse, vous faites partie de ceux qui n’ont pas réussi, il serait peut-être temps d’effacer de votre mémoire certaines phrases que l’on vous a dites comme : « tu ne vaux rien » ou « tu es un incapable » pour finalement reprendre votre destin en main et ne plus vous laisser influencer négativement.

Être proche aidant sans se détruire

Photo fournie par les Éditions Le Dauphin Blanc
Photo fournie par les Éditions Le Dauphin Blanc

Avec la population vieillissante et les résidences pour aînés qui n’ont pas la cote, on compte de plus en plus de proches aidants et leur nombre devrait aller en grandissant. On peut devenir proche aidant par choix ou par obligation. Quelle que soit la situation, si on doit le demeurer longtemps, il faut apprendre à se protéger pour ne pas y laisser sa peau ou sa propre santé. Selon l’auteur Yves Bélanger, psychoéducateur, il est essentiel de conserver son propre équilibre psychologique afin de demeurer un proche aidant efficace. Ainsi, il est primordial de ne pas se négliger, ou pire, se détruire. Car dans bien des cas, les personnes malades peuvent vous manipuler pour obtenir ce qu’elles souhaitent, c’est-à-dire la plupart du temps votre attention. L’auteur rappelle qu’il est important d’établir les priorités, sachant qu’il est impossible de tout faire à moins d’y laisser sa santé ou son énergie. Il faut également apprendre à rejeter les critiques négatives et éviter de se juger trop sévèrement. De plus, il faut reconnaître ses propres limites, sinon la fatigue prendra inévitablement le dessus. Vient un moment où la fatigue est tellement intense que l’on devient intolérant, de manière à ne plus pouvoir aider personne. De là l’importance de respecter nos capacités de proche aidant. Cela vient également avec l’idée de ne pas chercher la perfection en tout. Encore là, établir les priorités est une question de survie.

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