Meurtre de Valérie Leblanc en 2011: le crime «le plus marquant des 50 dernières années» en Outaouais

Le meurtre de l’étudiante Valérie Leblanc, survenu il y a 14 ans, est considéré comme l’un des crimes «les plus marquants des 50 dernières années en Outaouais» et demeure ancré dans «l’imaginaire collectif» des étudiants fréquentant le cégep de la région.

• À lire aussi: Après 14 ans: un Gatinois officiellement accusé du meurtre de Valérie Leblanc

• À lire aussi: La famille de Valérie Leblanc se dit «soulagée» de l’arrestation d’un suspect 14 ans après le meurtre

• À lire aussi: Trois énigmes policières qui durent depuis des années élucidées dans les dernières semaines au Québec

Un homme de 51 ans a été officiellement accusé mercredi du meurtre au premier degré de l’étudiante de 18 ans, dont le décès remonte à août 2011.

Après 14 années d’incertitude, le coanimateur du balado Synthèses, qui a consacré plusieurs épisodes à cette affaire tragique, exprime son soulagement à la suite de l’arrestation du suspect.

«Il était dans notre angle mort. C’est fou et moi, je me réjouis vraiment» a déclaré Julien Morissette, mercredi, au micro de Mario Dumont à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM à Montréal.

Le coanimateur souligne que de nombreuses «suspicions» entouraient le meurtre de Valérie Leblanc et que cette avancée représente un «soulagement» pour les habitants de la région.

«Il y avait tellement de suspicions dans cette histoire-là, tellement qu’elle est absurde, poursuit M. Morissette. Mais là, ça pourrait faire en sorte qu’on ait un petit peu plus de soulagement chez les proches et la famille. Ça, c’est ce que je souhaite le plus.»

Cette affaire a «traumatisé» la région de l’Outaouais, affectant tant les proches de la victime que les étudiants du cégep et les policiers.

«C’est le crime des 50 dernières années qui a été le plus marquant. C’est resté dans l’imaginaire collectif des gens qui fréquentent le cégep [...] Ça a vraiment été déterminant dans leur vie», souligne le coanimateur du balado.

«Ç’a été des années très difficiles, poursuit-il. Ça laisse des traces dans une communauté.»

Écoutez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.