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L'article provient de Le Journal de Québec
Justice et faits divers

Meurtre de Jenique Dalcourt: l’homme arrêté aurait toujours été «le suspect numéro 1»

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TVA Nouvelles

2024-05-15T20:37:40Z
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L’arrestation de Michael McDuff Jalbert mercredi a soulagé la famille de la victime. Pour ceux qui ont travaillé sur ce dossier depuis la tragédie, la nouvelle prouve que cet homme a toujours été le suspect principal.

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C’est notamment le cas pour Marie-Laurence Delainey, journaliste à l’Agence QMI, qui confirme en entrevue à 100% Nouvelles que ses informations dirigeaient le blâme vers lui.

Selon les renseignements du bureau d’enquête, des sources policières et de la journaliste, il s’agit bel et bien de l’individu qui a d’abord été arrêté en 2014, quelques jours avant le meurtre de Jenique Dalcourt. Il avait été remis en liberté quatre jours plus tard. Cela a pris 10 ans avant d’obtenir les preuves nécessaires pour l’arrêter de nouveau.

L’homme aurait abattu la jeune femme lorsqu’elle marchait pour retourner chez elle après le travail, dans le Vieux-Longueuil.

Capture d'écran / TVA Nouvelles
Capture d'écran / TVA Nouvelles

Selon les informations de Marie-Laurence, le suspect était un client du commerce où travaillait Jenique. «Il y avait clairement un lien, ce ne serait pas une personne au hasard», dit-elle.

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Toutefois, ses intentions derrière le crime ne seraient toujours pas connues.

De la frustration chez les proches de la victime

Au mois d’octobre 2014, au moment où la jeune femme a été tuée, la journaliste revient sur un élément important au début de l’enquête : la réouverture de la scène de crime le lendemain. Celle-ci avait donc été contaminée par des piétons et des cyclistes. Bien que la scène se soit refermée le soir arrivé, le mal avait été fait, raconte Marie-Laurence Delainey.

Plusieurs jours plus tard, après la première arrestation de Michael McDuff Jalbert, la police de Longueuil avait été critiquée pour son manque d’expertise pour ce type de crime.

Selon les informations de la journaliste, les méthodes d’infiltration avaient été mises en avant par le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) sans autorisation judiciaire, ce qui aurait posé un problème à l’enquête.

L’interrogatoire aurait aussi été un échec, toujours selon les sources de Marie-Laurence Delainey.

Ce début d’investigation houleux a donc causé beaucoup de colère chez la famille de Jenique. La mère de celle-ci aurait développé des symptômes de stress post-traumatique et de dépression majeure après la tragédie.

Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI
Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI

Selon le beau-père de Jenique, la femme a éprouvé de la difficulté à retourner au travail et se déclarait «victime d’un acte criminel».

La journaliste s’est également entretenue avec des cousins de Jenique mercredi, après l’annonce de la deuxième arrestation du suspect. Ils se disent «soulagés, ils n’espéraient même plus un dénouement dans cette histoire».

La frustration est toutefois encore ressentie, puisque ça fait 10 ans que «le présumé meurtrier» était en liberté.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo principale.

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