Métro à l'arrêt: la STM «nous pousse à faire la grève», soutient le syndicat

Le président du Syndicat du transport de Montréal (CSN) soutient que les employés d'entretien n'avaient pas l'intention de limiter le service de métro à Montréal durant un mois, mais que la STM «les a poussés à faire la grève».

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«On a essayé [de négocier] pendant un an et demi [...] La STM nous a même amenés en injonction. Je n'ai même plus droit de coller un collant à la STM et de ne plus se rassembler sur les lieux de travail», déplore Bruno Jeannotte, au micro de Benoit Dutrizac à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM à Montréal.

En l'absence de moyens de pression internes, le syndicat a opté pour la grève et la restriction du service. «Si on voulait se faire entendre et montrer notre mécontentement, il fallait aller dans la rue», ajoute-t-il.

M. Jeannotte critique également le manque d'engagement de la direction de la STM aux négociations. «C'est un affront, mais c'est la preuve en ce moment que la STM nous pousse à aller vers la grève, note-t-il. Je pense qu'elle [la directrice générale de la STM] utilise en ce moment les revendications syndicales pour mettre la pression au niveau du gouvernement. Ça, c'est ordinaire comme comportement.»

Malgré l'immobilisation du réseau, il demeure optimiste quant à l'intervention de la nouvelle mairesse de Montréal, Soraya Martinez Ferrada, pour accélérer les pourparlers.

«On espère que ça va changer les choses, on espère que ça va être positif dans les prochains jours», déclare le président du syndicat.

«Les efforts devraient être mis au niveau de la mairie puis du gouvernement pour changer les choses, poursuit M. Jeannotte. Ça peut se faire rapidement dès cette semaine, puis nous, on va retourner à la table de négociation dès que le STM va s'orienter pour être capable de régler la grève.»

Écoutez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.