«On a un potentiel et une force en nous qui est immense»: Mériane Labrie, alias Madame Labriski, invite les gens à écouter leur intuition dans son essai «J'ai faim de joie»

Après avoir gagné le ventre – et le cœur – de milliers de personnes avec ses livres de cuisine vendus à plus de 350 000 exemplaires, Mériane Labrie, alias Madame Labriski, propose un nouvel ouvrage consacré au mieux-être, J’ai faim de joie. Écrit après une période difficile, c’est un rappel que tout un chacun a le pouvoir de transformer sa vie et un vrai coffre à outils pour être plus aligné avec ses objectifs de vie.

Pour Mériane Labrie, on est ce qu’on mange... mais on est aussi ce qu’on pense. Il y a deux ans, après avoir traversé une période remplie de défis, elle a senti qu’il était temps d’écrire sur son parcours de femme, de mère, d’entrepreneure.

Dans J’ai faim de joie, elle partage les outils qu’elle a appris à utiliser en période difficile. Le livre est un guide pour ceux et celles qui veulent transformer leur vie et réaliser leurs rêves les plus chers.

Surmonter les difficultés

Mériane Labrie explique en entrevue que c’est en traversant des épreuves qu’elle a le plus appris. Et ce qu’elle partage s’applique très bien au contexte actuel rempli de défis.

«Après toute l’épopée Madame Labriski, où je suis partie de rien et j’avais envie de faire une différence dans la société avec l’alimentation, par moment, je me suis sentie comme une hurluberlue, avec mon bâton de pèlerin», dit-elle.

«Ce livre, ça fait des années qu’il sommeille à l’intérieur de moi. À travers mon épopée entrepreneuriale, j’ai vécu des hauts et des bas, comme tous les entrepreneurs. Il y a eu un moment de souffrance et, bien honnêtement, je ne m’attendais pas à vivre ça dans ma vie. Je me suis sortie de cette passe en étant à l’écoute de ce qui se passait à l’intérieur de moi.»

Les talents et le potentiel

Mériane Labrie est persuadée que tous les humains ont des talents et un potentiel encore plus grand que celui qu’ils exploitent. «On n’utilise pas nos forces humaines à notre plein potentiel parce qu’on ne nous apprend pas à le faire.»

«On a un potentiel et une force en nous qui est immense, et c’est ça que j’ai envie de partager. Moi, j’ai faim de joie parce que j’ai faim que les humains soient plus heureux, plus connectés avec eux-mêmes. On vivrait dans une meilleure société, si les gens écoutaient ce qui se passe à l’intérieur d’eux.»

L’intuition

Quand elle s’est fiée à son intuition, elle a créé son univers. «Si j’avais écouté les consultants, les bannières des épiceries, je n’aurais jamais créé ce que j’ai créé. Le monde me disait non au début. Pourtant, aujourd’hui, il y a 32 produits en épicerie.»

«Je pense qu’on vient sur Terre pour s’épanouir. Mais encore plus. On a le droit d’être bien, de faire vraiment ce qu’on aime, d’exploiter à fond nos talents et [de] se laisser briller. Mais ce n’est pas toujours facile dans notre société.»

Faire avancer des projets

Mériane Labrie considère qu’elle n’a pas pris des risques, mais plutôt saisi un projet et fait avancer, en y mettant tout son cœur.

«Quand on fait quelque chose avec conviction, avec toute notre passion, je ne dis pas que c’est facile... mais c’est là que la magie opère. C’est comme ça que j’ai créé Madame Labriski. J’y croyais tellement... et j’y crois encore.»

Elle parle de l’art de s’écouter. «On devrait apprendre aux enfants, très tôt, à écouter [leur] intuition, à ne pas étouffer la petite voix qu’il y a à l’intérieur [d’eux]. On vivrait vraiment dans un monde différent. Je pense qu’il y a des gens qui se découvriraient aussi.»

J’ai faim de joie

Madame Labriski

Les Éditions de l’Homme

280 pages

▶ En librairie le 26 février.

• Mériane Labrie, alias Madame Labriski, a créé et développé un succès entrepreneurial dans l’innovation alimentaire.
• Elle a publié des livres de recettes vendus à plus de 350 000 exemplaires.
• Elle a été récompensée par deux des plus prestigieux prix de l’industrie agroalimentaire: Personnalité de L’actualité ALIMENTAIRE DUX et Entreprise innovante du CTAQ.
• Pour la quatrième année consécutive, elle figure également au Palmarès des femmes en affaires et est à nouveau finaliste aux Grands Prix DUX.

«Il n’y a pas de raison de ne pas vivre sa best life. On doit aller à la conquête de sa vie idéale. Apprécier ce qu’on a, toujours, et être reconnaissant, mais aussi et surtout ne jamais perdre de vue ses objectifs les plus grandioses: ceux auxquels on aspire vraiment. On doit oser devenir qui on veut être. Pourquoi se contenter de moins? Ne méritez-vous pas que votre vie soit épique?»

–Mériane Labrie (Madame Labriski), J’ai faim de joie, Les Éditions de l’Homme

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