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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Mère accusée d’avoir abandonné sa fille: «Il ne faut pas attendre d'être en grande crise pour demander de l'aide», signale une représentante de Première Ressource

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Photo portrait de Samuel Roberge

Samuel Roberge

2025-06-17T22:29:12Z
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La prévention reste le meilleur outil pour éviter des situations familiales dramatiques comme l’histoire de la fillette de LaSalle, dont la disparition a été rapportée par sa mère désormais accusée de l’avoir abandonnée, selon une représentante d’un organisme qui vient en aide aux parents.

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«Il n’y a pas de petites questions, il n’y a pas de petites détresses, évoque Flavie Emmanuelle Brunet, superviseure clinique chez Première Ressource. Tout le monde est bienvenu à nous appeler. Il ne faut pas attendre. C’est ça, un peu, le message qu’il faut passer aujourd’hui, c’est qu’il ne faut pas attendre d’être en grande crise ou en détresse pour demander de l’aide.»

Mme Brunet indique qu’il existe beaucoup de ressources communautaires au Québec et que les gens qui peuvent en ressentir le besoin ne doivent pas hésiter à leur faire appel.

«Les personnes qui travaillent dans le domaine de l’intervention, ce sont des personnes qui sont là pour le bien-être des familles, assure-t-elle. Donc on est vraiment là pour les accompagner, les soutenir, les aider, les guider, réfléchir avec elles à des pistes de solutions pour éviter justement qu’il y ait des situations dramatiques qui surviennent.»

Et ces ressources s’adressent autant aux hommes qu’aux femmes. En réalité, elles sont offertes à «toutes les personnes qui ont une relation avec un enfant et qui se posent des questions».

Mme Brunet souligne qu’en plus des organismes, il est possible d’appeler au 811, un numéro «facile à retenir» qui permettra de mieux nous guider dans notre recherche d’aide.

Les symptômes peuvent parfois être subtils et donc difficiles à reconnaître. Mais d’après la représentante de Première Ressource, il ne faut pas attendre l’arrivée des problèmes majeurs.

Qu’on se sente à bout de souffle, impatient, qu’on ait des problèmes au niveau du sommeil ou de l’alimentation, on doit en parler pour entreprendre les démarches qui viendront aider à améliorer sa situation.

«On ne veut jamais se rendre à des situations épouvantables ou irréversibles, mentionne Mme Brunet. Ce qu’on souhaite, en fait, c’est que les gens nous contactent avant de se rendre là. [...] J’invite tout le monde à ne pas rester seul. [...] Parler, ce n’est pas miraculeux, mais ça sert à désamorcer puis ça peut nous aider à trouver des solutions.»

Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus.

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