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L'article provient de TVA Nouvelles

Menstruations douloureuses: un chercheur de Québec développe un traitement contre l’endométriose

Donald Poirier, à gauche, accompagné de Jenny Roy, professionnelle de recherche et experte en évaluation biologique de petites molécules, et de René Maltais, professionnel de recherche et expert en chimie organique de synthèse et en chimie médicinale.
Donald Poirier, à gauche, accompagné de Jenny Roy, professionnelle de recherche et experte en évaluation biologique de petites molécules, et de René Maltais, professionnel de recherche et expert en chimie organique de synthèse et en chimie médicinale. Photo fournie par le CHU de Québec
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Agence QMI

2024-02-21T00:03:33Z
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Un chercheur du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec a élaboré un traitement pour l’endométriose qui est actuellement en développement.

Les recherches du professeur Donald Poirier, du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, portaient initialement sur le traitement du cancer du sein, mais ont finalement trouvé une application dans un autre domaine. Avec son équipe, ils ont développé un groupe de molécules ayant le potentiel de traiter de manière définitive l’endométriose.

Il s’agit d’une maladie chronique qui affecte près de 10% des femmes, créant des douleurs aiguës et perturbantes au moment des règles, pendant les rapports sexuels et pouvant causer l’infertilité.

Il n’existe actuellement pas de remède réel contre l’endométriose et les traitements existants cherchent plutôt à soulager ses symptômes, selon l’Organisation mondiale de la santé.

Les tests effectués sur des femmes atteintes d’endométriose par l’équipe du professeur Poirier se sont avérés très prometteurs. Le traitement qui est en cours de développement en partenariat avec le CHU de Québec et l’entreprise pharmaceutique Insud Pharma. 

«Voir nos recherches sortir du laboratoire et évoluer vers un potentiel traitement, c’est un accomplissement incroyable, surtout après 30 ans de travaux, a affirmé le professeur Poirier. Le fait de savoir qu’éventuellement des femmes auront une meilleure qualité de vie grâce à cela nous rappelle pourquoi nous nous engageons en recherche.»

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