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Culture

Mélissa Bédard nous présente son fils, Aaron!

Le docuréalité «Plein les bras» sera disponible dès le 28 août sur illico+.

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Michèle Lemieux

2025-08-21T10:00:00Z
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Mélissa Bédard a donné naissance à son petit Aaron le 26 mars dernier, le lendemain de l’anniversaire de son idole, Elton John. La chanteuse, qui a toujours rêvé de devenir maman, est aujourd’hui à la tête d’une famille recomposée de sept enfants. Ce rêve, elle le partage concrètement avec nous en nous donnant accès à son intimité dans un documentaire intitulé Plein les bras.

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Mélissa, le moins que l’on puisse dire, c’est que le retour au travail ne s'est pas fait attendre...

Oh, que non! Mais j'ai quand même eu plus de temps avec Aaron qu'avec Serena. À la naissance de ma fille, j'avais recommencé à travailler sept jours plus tard. Cette fois-ci, Aaron avait sept semaines. Je m’améliore! Je serai de retour à Chanteurs masqués cet automne, je suis de la comédie musicale Chicago et dans quelques jours, un documentaire sortira sur mon quotidien: Plein les bras. C'est vraiment moi qui tenais absolument à faire ces trois projets. Chicago et le documentaire n'étaient pas prévus, mais je voulais refaire Chanteurs masqués parce que c'est du bonbon. C'est tellement un beau show! J’y prends vraiment plaisir. Chaque jour, je me dis que je ne peux pas croire que c’est mon travail. Quand on m’a proposé de faire Mama Morton dans Chicago, je savais que ça allait être gros, mais la scène me remplit de bonheur, d’une manière différente de la télé.

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Est-ce qu’on a facilité ton retour au travail?

Oui, car j’ai vraiment la chance d’avoir des patrons et des équipes extraordinaires qui ont facilité les choses. Ils ont été fantastiques.

Quitter la maison pendant une grande partie de l’été pour jouer dans Chicago a-t-il été difficile pour toi?

C’était beaucoup d’émotions en même temps. Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais participé à un projet qui me sortait de la maison plus de quatre ou cinq jours par semaine. Il a fallu que je lâche prise. J’avais le contrôle sur ce qui se passait à Montréal avec le bébé, avec mes parents et Manu (la nounou), qui était là pour m'aider. À la maison, il fallait que je laisse aller complètement. Ça, c’est quelque chose de difficile pour moi... (rires) Les premières semaines, j’étais toujours au téléphone à essayer de gérer ce qui se passait à la maison. J’ai fini par comprendre que lorsque j’avais des pauses, il fallait que je les prenne pour respirer.

C'est toujours étonnant de te voir aussi débordante d'énergie alors qu’Aaron est né il y a à peine quelques mois.

J’ai accouché le 26 mars, le lendemain de l'anniversaire d'Elton John, mon idole. Jusqu’à la fin, j’ai espéré d'avoir un peu de contrôle sur quelque chose. Mais non... Pour vrai, c’est souvent frustrant pour les mères, mais j’ai vraiment un bébé parfait. Il fait ses nuits. On dirait qu'il a pris sa place. Il a une vieille âme. C'est vraiment un bébé spécial. Il est très allumé. Depuis sa naissance, il a un regard franc. Quand il est né, il est resté au sein, les yeux ouverts, pendant quasiment une heure. Pour vrai, cet enfant-là, c’est un charme.

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Comment les filles ont-elles vécu l'arrivée d'un petit frère?

Je pense qu'elles sont vraiment contentes d'avoir un petit frère. Il y a les gars de mon chum, qui sont plus vieux, mais elles n’ont jamais eu de petit frère. Elena ne voulait pas d’une sœur. Les filles se disaient qu’une autre fille parmi elles pourrait prendre leurs choses... (rires) Un petit gars, c’est différent. Il n'y a pas de compétition. Au shower, nous avons demandé aux filles de s’habiller de la couleur qu’elles voulaient, et les trois se sont habillées en bleu. S’il avait fallu que ce soit une fille, je pense qu’on aurait eu à essuyer des larmes. Elena est très maternelle. Elle veut toujours prendre Aaron, elle lui donne le boire. Pour Serena, Aaron est sa poupée. Elle le prend et, deux minutes après, elle est prête à passer à autre chose. Quant à Lélia, quand elle monte du sous-sol de temps en temps, elle le prend et lui donne des bisous. Elle est ailleurs dans sa vie. Elle a commencé à travailler. J'ai une super ado.

Bruno Petrozza / TVA Publications
Bruno Petrozza / TVA Publications

Ta famille, c’est de la gestion et beaucoup d’organisation.

Oui, mais c'est facile malgré tout. Je suis bien entourée et je n’ai pas de misère à demander non plus. Il y a eu des époques de ma vie où j’ai eu de la difficulté à demander, mais avec le temps, j'ai compris que c’est un échange. Le fait qu’ils soient entourés fait en sorte que ce sont des enfants hyper sociables. Aaron aime tout le monde. Il sourit tout le temps.

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En plus, il a trois grandes sœurs et trois grands frères pour veiller sur lui.

Il est en septième position. Comme nous avons les gars de Karl une semaine sur deux, nous sommes sept à la maison. Les garçons ont 21, 19 et 15 ans. Les filles ont 15, 10 et 6 ans.

Tu as annoncé qu’Aaron est ton dernier enfant. As-tu fait le deuil de la maternité?

Je pense que je vais être en deuil toute ma vie. Moi, je serais du genre à décider d’en faire un autre en pleine quarantaine. Je préfère ne pas faire mon deuil, ne pas m’infliger de fermer la porte. Karl veut se faire déconnecter... mais c’est «reconnectable»! (rires) Tout se fait, en 2025. Je sais qu’aujourd’hui, c’est vraiment fini. Mais ça se pourrait qu’un jour... On ne sait jamais. Si je gagnais à la loterie, je pense que j’en aurais un autre. Ou j’adopterais. Quand je me laisse aller à rêver, j’aimerais avoir un ranch avec des vaches, des chevaux et plein d'enfants.

Comment vas-tu composer avec le fait qu'ils vont quitter la maison à un moment donné?

Je pense qu'une fois qu'ils quitteront la maison, bien outillés pour faire face à la vie, je n’aurai pas de problème avec ça. Je veux garder une excellente relation avec eux pour qu’ils aient envie de revenir à la maison toutes les semaines. Éventuellement, ils vont nous amener leur marmaille. Je trouve ça beau!

As-tu grandi dans cet esprit familial?

Oui. Dans notre famille, nous avons toujours passé nos dimanches en famille. Nous sommes une famille reconstituée qui compte cinq enfants. Nous sommes très familiaux et nous habitons tous dans le même quartier. Nous sommes très proches. Mes parents ont encore leurs amis d'enfance. Par leur exemple, ils m’ont montré l’importance de la famille.

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Tu savais depuis longtemps que tu voulais devenir mère?

Enfant, à tous les Noëls, j’ai voulu des poupées. Je les traînais partout dans des poussettes. Quand je vois des enfants, je suis touchée. Je les aime tellement que c’est intense. Comme je dis toujours: «Cachez vos enfants, je vais vous les voler!» (rires)

Tu as vraiment rencontré le bon gars pour toi: un homme prêt à vivre l’aventure d’une grande famille.

Quand je l’ai rencontré, il ne voulait plus d’enfant. J’ai mis ça au clair en partant. Moi, je n’avais pas fini et s’il voulait que nous allions plus loin, nous allions avoir des enfants. S’il avait dit non, je serais partie. Il n’y avait pas de compromis possible. Alors aujourd’hui, chez nous, il y a toutes les teintes: du plus foncé au plus pâle. Ça fait tellement une belle famille. C’est magnifique! Aaron est très pâle. Les gens me demandent si c’est mon bébé... (rires)

Un docuréalité haut en couleur et en émotion!

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Avec Plein les bras, Mélissa nous laisse entrer dans son intimité: shower de bébé, accouchement, quotidien, etc. «J’avais envie de répondre aux questions que je me fais poser tous les jours, où que j’aille, dit-elle. Le documentaire, c’est l’envers du décor. J'avais envie de démontrer que, derrière ce que les gens voient, il y a des sacrifices. Souvent, les gens veulent savoir ce que je vis, comprendre le travail d'une mère qui fait ce métier. Je voulais aussi démontrer aux femmes qu'il est possible de faire carrière tout en ayant des enfants. Quand tu as une bonne famille, que tout est bien organisé et bien géré, c'est possible. La maternité n'est pas un frein. Mais il faut être bien entourée. Comme je le dis toujours: “Ça prend un village pour élever un enfant.” Moi, ça me procure aussi beaucoup de bonheur d'être maman.» Le docuréalité Plein les bras sera disponible dès le 28 août sur illico+.

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