Melania Trump et la Maison-Blanche: pourquoi la future première dame préfère-t-elle rester à distance?
Dominique Plante
La future première dame des États-Unis Melania Trump aurait refusé d’habiter dans la prestigieuse Maison-Blanche dès janvier 2025. Plusieurs raisons pourraient expliquer ce refus qui sort de l’ordinaire.
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La future première dame des États-Unis se retrouve avec un rôle imposé, selon Ann-Florence Brouillard, directrice générale à Brouillard Communication.
Mme Trump a notamment fait réagir cette semaine lors de la rencontre entre Joe Biden et Donald Trump au bureau ovale. La première dame actuelle, Jill Biden, s’y trouvait. Le futur président y avait invité son épouse, mais elle ne s’est pas présentée.
Depuis, des médias américains ont rapporté qu’elle ne risquait pas de déménager à la Maison-Blanche.
«Ça suscite des questions, mais les gens n’ont pas l’air particulièrement surpris, considérant que ça va de pair avec sa personnalité», a ajouté Mme Brouillard.
L’experte en communications pense que c’est une question de perception volontaire et qu’il s’agit d’une manière pour elle de jouer avec son image énigmatique.
Par exemple, elle a expliqué cette semaine qu’elle s’était absentée pour s’occuper de son fils, Barron, qui habite à New York.
«Ce qu’on comprend, c’est qu’elle priorise toujours la présence auprès de son fils, donc la valeur familiale est importante», a mentionné Mme Brouillard. «Ça envoie plusieurs symboles, en fait.»
L’experte la compare avec son mari, qui est «infiniment polarisant».
«Par ses actions et non-actions, son épouse vient contraster complètement avec ce que son époux fait, ce qui amène une certaine stabilité [et] un certain calme», a-t-elle précisé.
Un clash
La personnalité de Melania Trump se démarque surtout en ce qu’elle est différente des deux autres récentes premières dames, Jill Biden et Michelle Obama.
«Dans le cas de Melania Trump, en fait, puis particulièrement avec ses prédécesseures, on voit un bon clash», a affirmé Ann Florence Brouillard.
Ces deux femmes se sont souvent retrouvées aux côtés de leurs maris pendant des événements importants.
«Ils deviennent des duos, [ils utilisent] la force de l’un et [de] l’autre pour se rallier à différentes causes», a-t-elle ajouté.
L’expert pense que le métier de Melania importe dans cette volonté de ne pas trop s’impliquer dans son rôle de première dame.
«C’est une mannequin et ça ne lui enlève absolument rien», a-t-elle précisé. «Elle est probablement extraordinaire, mais Michelle Obama était avocate, Jill Biden était professeure et elle l’était encore pendant le mandat de son mari.»
Elles ont ainsi des places dans la société qui sont différentes de Mme Trump, qui vient d’un autre pays, qui a marié un homme d’affaires très riche et qui ne travaille plus officiellement depuis plusieurs années. «Peut-on vraiment comparer?» s’est demandé Mme Brouillard.
Melania Trump aurait toutefois pu devenir une plus grande personnalité publique en s’impliquant auprès de différentes causes. «Ça n’a pas nécessairement été le cas», a rappelé l’experte.
Pour voir l’entrevue intégrale, cliquez sur la vidéo ci-dessus.