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L'article provient de TVA Nouvelles

Me Goldwater veut bloquer le «massacre» des cerfs à Longueuil

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Yves Poirier | TVA Nouvelles

2021-11-30T17:01:28Z
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L’avocate montréalaise Anne-France Goldwater est prête à se rendre devant les tribunaux pour empêcher l’abattage de 70 cerfs dans le parc régional Michel-Chartrand de Longueuil, une décision qu’elle qualifie de «massacre».

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Rencontrée par TVA Nouvelles mardi matin, Me Goldwater n’a pas mâché ses mots pour dénoncer la situation qu’elle juge primitive et rappelle que ces animaux ont autant de droits que les êtres sur la planète. 

Selon elle, ils ont besoin d’une voix pour les défendre et c’est ce qu’elle s’engage à faire pour contrer la décision de l’administration de la mairesse Catherine Fournier.

«C’est un honneur de défendre ces animaux comme j’ai déjà fait pour des chats, des chiens et des chevaux. Maintenant, je le ferai pour les cerfs, car je trouve la situation plus que regrettable», a-t-elle dit. 

«Je trouve cela épouvantable, primitif, archaïque, des esprits fermés qui pensent que la seule chose qu’on peut faire avec toute notre puissance intellectuelle, c’est d’aller massacrer Bambi. Et pour ajouter l’insulte à l’injure, on veut donner leur viande aux gens pauvres après avoir dit qu’ils sont malades.»

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Contrairement à la mairesse et aux membres de la table de concertation qui estiment que de déplacer les cerfs en dehors du parc n’est pas une solution réalisable, Me Anne-France Goldwater juge qu’il faut envisager cette option. 

«Il y a des techniques très modernes pour apaiser l’animal. On comprend d’ailleurs de plus en plus le fonctionnement de la personnalité de chaque animal. On peut les déplacer dans des refuges. Les contribuables n’auraient pas à payer. La facture sera assumée par nous tous au privé», fait-elle savoir. 

«On veut sauver la vie des cerfs dans le but de montrer et d’enseigner à nos enfants le respect de l’environnement. Sans blâmer la nouvelle mairesse, je condamne avec regret cette volonté de ne pas se rendre au 21e siècle et de chasser les mentalités d’antan où on abattait n’importe quoi, ce qui bouge à quatre pattes, on va tirer dessus.»

L’avocate encourage maintenant des citoyens à former des associations pour contester l’abattage. 

Avec les contributions des membres, ils pourraient entamer les procédures judiciaires. Me Goldwater a indiqué qu’elle était prête à travailler gratuitement pour défendre ses animaux.

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