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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Malgré un autre échec, Maxime Bernier veut rester chef du Parti populaire du Canada

Le conservateur Jason Groleau l’a emporté facilement en Beauce

TOMA ICZKOVITS
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Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

2025-04-29T01:34:45Z
2025-04-29T02:02:58Z
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Malgré un cinquième échec dans sa tentative de retourner à la Chambre des communes, Maxime Bernier veut demeurer chef du Parti populaire du Canada.

Le conservateur Jason Groleau, ex-hockeyeur et propriétaire de deux IGA, a été élu dans la Beauce avec plus de 50% des voix, tandis que l’appui à M. Bernier tourne autour de 5%.

« C’est décevant. On va continuer la bataille. J’aimerais bien être le chef lors de la prochaine campagne. Les membres vont décider dans les prochaines semaines. Cette élection a été un référendum sur les négociations avec [Donald] Trump », a résumé le chef âgé de 62 ans.

En baisse

À la tête de son parti, Maxime Bernier avait récolté 28,4% des voix en 2019 et 18,2% en 2021. L’ancien ministre a également tenté sa chance lors de deux élections partielles.

Dans sa circonscription, ses appuis sont en baisse depuis six ans.

«On voulait une élection sur ce qui préoccupe les Canadiens, soit l’immigration de masse. On va continuer à défendre les mêmes idées», a-t-il ajouté, précisant que les résultats étaient meilleurs en Alberta.

Dans le contexte, les 840 000 votes récoltés dans tout le pays en 2021 seront nettement moindres à la fin du dépouillement.

Pas de compromis

Le PPC semble s’installer dans le paysage électoral canadien, mais quel est l’avenir pour son chef actuel? Député pendant 13 ans, Maxime Bernier ne fera assurément aucun compromis sur ses convictions.

Dans le milieu agricole beauceron, les critiques sont toujours vives envers Bernier, qui plaide toujours pour l’abolition de la gestion de l’offre. Selon lui, l’avenir lui donnera raison.

«Il y a encore plusieurs producteurs laitiers qui pensent que la gestion de l’offre ne sera pas sur la table lors des prochaines négociations de libre-échange. Je pense que c’est le contraire», a-t-il précisé encore une fois en entrevue.

En 2017, cette conviction personnelle a joué dans sa défaite lors de la course à la chefferie conservatrice, remportée par Andrew Scheer.

«Sans le Parti populaire, la politique canadienne serait encore plus orientée vers la gauche. Le PPC sera toujours là pour offrir des solutions différentes», a aussi lancé M. Bernier devant ses militants.

Depuis sa fondation en 2018, le PPC n’a jamais eu aucun élu.

Photo Antoine Robitaille
Photo Antoine Robitaille

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