Mauvais état des rues à Montréal: une cycliste dans le coma à cause d’un nid-de-poule

Une cycliste montréalaise qui a frôlé la mort après une chute causée par un nid-de-poule déplore le manque d’entretien des pistes cyclables et demande à la Ville de Montréal de «réparer» les rues.

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Plongée dans un coma artificiel pendant deux jours, Mélanie Guindon a raconté avoir eu trois hémorragies cérébrales à la suite de son accident.

«Je n'ai pas de souvenirs vraiment de ce qui m'est arrivé parce que le traumatisme crânien, on se désorganise et la mémoire se ferme pour se protéger», a-t-elle expliqué en entrevue avec Mario Dumont.

Selon l’enquête, Mme Guindon – qui ne portait pas de casque au moment de l’accident – aurait perdu le contrôle de son vélo alors qu’elle tentait d’éviter un nid-de-poule sur la piste cyclable.

«Ça a été ma chute finale et c'est un passant qui a appelé les secours pour venir m'aider. J'étais complètement désorganisée», a-t-elle raconté.

Elle a été plongée dans un coma artificiel pendant deux jours et est aujourd’hui en réadaptation, un peu plus d’un mois après son accident. «Même les thérapeutes n'en reviennent pas comment je remonte la pente vite. Même eux me disent que c'est un miracle», a-t-elle ajouté.

Mme Guindon dénonce l’état des pistes cyclables et le manque d’entretien. «On dit aux cyclistes de rouler sur les pistes cyclables que c'est plus sécuritaire. [...] Cette fois-ci, j'étais sur une piste cyclable, me croyant vraiment à l'abri. [...] ça a été une chute qui aurait pu m'être fatale. Les 24 premières heures ont été fatidiques.»

Elle demande à la Ville de Montréal «de réparer les pistes cyclables».

«Je suis tellement heureuse qu'il y ait plein de pistes cyclables. [...] C'est bien parce que rouler à vélo à Montréal, c'est juste extraordinaire. Il n'y a pas de trafic, c'est un sentiment de liberté complet. Mais vraiment, les rues doivent être réparées, doivent être entretenues.»

Écoutez l’entrevue complète ci-dessus.