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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Mattias Ekholm: «Est-ce que je préférerais gagner 1 à 0 ou 2 à 1? Oui»

Il s’est marqué pas mal de buts dans les deux premiers matchs de la finale

Getty Images via AFP
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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-06-08T20:49:26Z
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SUNRISE | Une des choses qui retiennent l’attention dans les deux premiers matchs de la finale, c’est le nombre de buts marqués. 

Les Panthers et les Oilers ont inscrit chacune huit buts. Vite comme ça, ça ne paraît pas si pire, mais, par comparaison avec la finale de l’année dernière, qui opposait les deux mêmes équipes, on constate qu’on se dirige vers une série à haut pointage.

L’an passé, les Oilers avaient totalisé 22 buts en sept matchs pour une moyenne de 3,14 buts par match, contre 18 filets (2,57) pour les Panthers. On comprend donc qu’une moyenne de quatre buts par rencontre, pour ces deux équipes, c’est assez élevé.

«C’est évidemment plus divertissant pour les partisans, a admis le défenseur des Oilers Mattias Ekholm. Est-ce que je préférerais gagner 1 à 0 ou 2 à 1? Oui, absolument, mais je vais prendre la victoire de 5 à 4.

«Ça met en évidence le talent des joueurs. Je dirais que le talent offensif a tout dépassé dans les dix dernières années. Ces joueurs sont difficiles à contenir même si tu es un défenseur ou un attaquant qui se spécialise dans le jeu défensif. Je crois que c’est super pour le hockey, notre sport se trouve dans une belle situation.»

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Accepter l’erreur

Le cliché veut que le hockey soit un jeu d’erreurs et Ekholm le confirme. Il concède aussi qu’il faut accepter que des erreurs soient commises.

«C’est comme ça que ça se passe. Tu dois être très concentré sur ton match parce que la marge d’erreur est tellement mince. Il faut avoir une mémoire à très court terme, surtout dans une série comme celle-ci où tout est tellement serré. Il n’y a pas beaucoup d’espace libre sur la glace. Chaque présence se termine quand tu es assis au banc et tu obtiens un nouveau départ chaque fois que tu sautes sur la glace.»

Adam Henrique aime ce genre de série très serrée où chaque jeu compte.

«C’est amusant [...] chaque erreur peut te rapporter quelque chose ou te coûter très cher, ça garde la pression très élevée et j’aime ça. Les émotions sont comme des montagnes russes et le simple fait d’être capable de les gérer, c’est un défi en soi, il faut avoir des œillères.»

Impossible à apprendre

Puisqu’il est question de joueurs de talent dans ce texte, peut-être que vous cherchez encore votre mâchoire sur le plancher de votre salon après la passe phénoménale de Connor McDavid à Leon Draisaitl sur le troisième but des Oilers vendredi soir.

McDavid, qui se comportait comme un magicien sur la séquence, a déjoué un joueur, a ensuite fait une feinte du pied pour rapporter la rondelle vers lui et l’envoyer en diagonale de l’enclave vers un Draisaitl qui a tiré dans une cage presque déserte. Un jeu d’anthologie.

Un journaliste a demandé à McDavid ce qu’il dirait de faire à un jeune joueur pour être capable de réussir un tel jeu. Le pauvre McDavid peinait à trouver une réponse quand Draisaitl, assis à sa droite, est venu à sa rescousse.

«Je vais répondre à sa place, ça ne s’apprend pas», a laissé tomber l’Allemand, ce qui a fait rire tout le monde dans la pièce.

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