Matthew Bergeron fier de revenir en mode football après un Pro Day satisfaisant

Le joueur de ligne offensive Matthew Bergeron peut désormais se concentrer à redevenir ce qu’il aime vraiment être dans la vie, soit un joueur de football.  

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Le bloqueur de Victoriaville faisait partie d’un contingent de sept joueurs épiés par les recruteurs de 31 des 32 équipes de la NFL lors du Pro Day de l’Université de Syracuse, lundi, dans l’État de New York. 

Dans les dernières semaines, que ce soit pour le camp d’évaluation (Combine) de la NFL au début du mois à Indianapolis ou pour le Pro Day à Syracuse, Bergeron s’est entraîné afin d’être fin prêt pour tous les tests physiques imaginables. 

S’il a apprécié l’inévitable processus, il s’est tout de même dit enchanté de pourvoir de nouveau mettre toute son attention sur le football plutôt que sur les habiletés athlétiques. 

«Quand tout a pris fin, j’ai ressenti un gros soulagement. Maintenant, je peux me concentrer juste sur le football. Courir en ligne droite, en rond ou en zig zag, ce n’est pas trop mon dada. Je suis un gars costaud et grand. Ce que j’aime, c’est bloquer du monde. Je peux maintenant me concentrer juste là-dessus», a-t-il confié au Journal lors d’un entretien téléphonique. 

Une bonne journée

Après tout, Bergeron a laissé quatre années de vidéo aux recruteurs sur sa manière de jouer et son jeu parle de lui-même. 

S’il s’est dit heureux de ses performances au Pro Day dans l’ensemble, notamment ses 29 répétitions au développé-couché, le joueur de 23 ans ne veut pas tomber dans le jeu des comparaisons. 

«Ça s’est vraiment bien passé. Je suis fier de mon effort et de mes résultats. C’était une bonne journée pour moi. Tous les exercices se sont bien déroulés et les commentaires ont été très bons. 

«Je ne suis pas du genre à comparer les chiffres. La spécialité de l’un est le défaut de l’autre. Je suis un bloqueur très mobile sans nécessairement être le plus rapide. Je bouge bien dans l’espace. Il y en a d’autres qui sont très rapides, mais qui bougent moins bien. Chacun a des points positifs et négatifs», a-t-il analysé. 

Plusieurs entrevues

Même si Bergeron n’est pas friand de la course, il lui reste à entreprendre un dernier sprint jusqu’au repêchage, qui se déroulera du 27 au 29 avril. 

Heureusement, on parle ici d’un blitz d’entrevues avec différentes équipes aux quatre coins des États-Unis. C’est là un aspect où le joueur de ligne offensive se sent dans son élément. 

«J’ai beaucoup de visites qui sont prévues. Beaucoup verraient ça comme un fardeau, mais je vois ça comme une opportunité de me faire un nom et de bâtir une relation avec des organisations. 

«Oui, le repêchage est important, mais les relations que tu construis maintenant peuvent avoir un impact quand tu deviendras joueur autonome dans quatre ans. Tous les meetings sont importants et tu ne sais pas quels vont faire la différence», a-t-il dit avec grande sagesse. 

Prendre le temps d’apprécier

Représenté par l’agence Rep 1 Sports, Bergeron devrait continuer de marquer des points en entrevue. 

Depuis plusieurs mois, les commentaires élogieux d’analystes se multiplient, autant sur son jeu que sa personnalité, lui qui a été élu parmi les capitaines de l’équipe à Syracuse la saison dernière. 

Il ne sait pas s’il sera invité au repêchage à Kansas City, mais sa réponse est déjà toute prête pour cette possibilité. C’est en famille, à Victoriaville, qu’il vivra le grand moment. 

«Je ne me verrais pas vivre ça autrement. En attendant, il reste du travail, mais c’est un bon moment pour regarder en arrière et pour être fier de ma performance à chacune des étapes. Je viens de loin et je suis rendu à un Pro Day devant les équipes de la NFL. Il n’y a pas deux repêchages, donc il faut apprécier chaque moment.»