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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Mathieu Bock-Côté, le Poutine du Québec?

Une comparaison délirante de Ruba Ghazal...

Photo Ghyslain Lavoie
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Photo portrait de Richard Martineau

Richard Martineau

2025-04-23T04:00:00Z
2025-04-23T04:20:00Z
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Vous avez entendu ce qu’a dit Ruba Ghazal lorsqu’elle a fait des salamalecs devant Jean-Luc Mélenchon, le leader de la gauche radicale française, la semaine dernière?

Elle a comparé Mathieu Bock-Côté à Poutine.

«C’est une droite réactionnaire, populiste, conservatrice. Ces gens-là, ce sont nos adversaires», a-t-elle affirmé.

MATHIEU 4, RUBA 0

Regardons les faits pour voir si madame Ghazal dit vrai.

Fait numéro un: Poutine a envahi l’Ukraine. Vérification faite, Mathieu, lui, n’a jamais envahi un pays.

Je l’ai vu une fois envahir un steak frites à La Rotonde, j’avoue que c’était assez brutal, mais c’est tout.

Fait numéro deux: Poutine a fait enfermer les militantes féministes du Fémen. Vérification faite, Mathieu se montre poli envers les femmes, vouvoie les gens qu’il ne connaît pas et porte un chapeau. Quant à sa douce, Karima, elle est féministe, mène une belle carrière dans les médias, et Mathieu ne l’a jamais enfermée.

Fait numéro trois: Poutine fait assassiner ses adversaires.

Vérification faite, non seulement Mathieu n’a jamais empoisonné personne, mais il rêve de débattre avec ses adversaires québécois et ce sont eux qui ne veulent pas, sachant fort bien qu’ils ne feraient pas le poids.

Résultat: mon pauvre ami en est réduit à débattre avec des intellectuels de haut calibre en France aux heures de grande écoute.

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• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

C’est triste, je sais, mais c’est la croix qu’il doit porter.

Un jour, si tout va bien, il pourra peut-être débattre de l’avenir des petites nations avec Rita Baga à l’UQAM.

Et fait numéro quatre: Poutine a déploré le fait que l’Ukraine était dirigée par un «Juif placé par les Occidentaux», alors que Mathieu n’a jamais dit un mot de déplacé sur ce peuple qu’il admire.

En fait, c’est madame Ghazal qui buvait le petit lait de monsieur Mélenchon, le politicien le plus antisémite de France.

Bref, Mathieu 4, Ruba Ghazal 0.

QUELLE BONNE BLAGUE

Parlant de Mathieu, je suis allé voir le spectacle d’un humoriste belge, l’autre jour, à la Place des Arts.

«Si j’avais le choix entre sauver un chien d’une noyade et sauver Mathieu Bock-Côté, je sauverais le chien», a-t-il dit.

Répétons cette bonne blague, mais avec un autre nom.

«Si j’avais le choix entre sauver un chien d’une noyade et sauver Manon Massé, je sauverais le chien...»

Pensez-vous que ça passerait bien?

Moi non plus.

C’est fou comme souhaiter la mort d’un homme de droite est plus drôle que souhaiter la mort d’une femme de gauche, non?

Autre bonne blague de cet humoriste: il a parlé d’un peintre expressionniste et s’est excusé auprès des lecteurs du Journal de Montréal, qui, bien entendu, n’ont aucune culture.

Preuve? Vous me lisez. Et lisez Sophie Durocher, Joseph Facal et Mathieu.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Richard Martineau, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Faut quand même être cons pour nous lire, non ?

Le plus drôle est qu’en début de spectacle, cet humoriste s’en est pris aux Français qui méprisaient le peuple.

Ne craignez rien, monsieur Alex Vizorek, si je me fie sur vous, les Belges peuvent être aussi méprisants que les Français.

Et ils visent toujours les mêmes cibles, comme les humoristes québécois.

Protégeant leurs amis de la gauche, qui sont pourtant assez rigolos, merci.

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