Marvel ne veut rien savoir du procès entre Blake Lively et Justin Baldoni: voici comment ce dernier a réagi
Sarah-Maude De Rive
Dans une correspondance dévoilée par l'équipe de Justin Baldoni, on apprend que Marvel souhaite se tenir le plus loin possible du conflit juridique; voici ce que ça implique.
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Toujours en préparation pour le procès pour diffamation intenté par Justin Baldoni envers Blake Lively et Ryan Reynolds, en réponse à leurs poursuites respectives, l'équipe légale du réalisateur de It Ends With Us a transmis une lettre au juge Lewis J. Liman qui nous révèle un curieux développement.
En effet, la lettre contenait l'opposition des avocats de Justin à la «motion de Marvel pour annuler la citation à comparaître en cour transmise par les parties Wayfarer et pour une ordonnance de protection», comme le rapporte Us Weekly. Les géants de l'industrie du film n'auraient pas «rencontré ni conféré avec nous “avec bonne foi pour résoudre ce différend”».
«Le 2 avril 2025, Marvel a envoyé aux parties Wayfarer une lettre contenant ses objections à la citation à comparaître, qui sont les mêmes que celles énoncées dans sa récente lettre de requête», affirme l'équipe juridique de Baldoni. «Le 7 avril 2025, mon bureau s'est entretenu par téléphone avec l'avocat de Marvel au sujet des objections, et bien que nous ayons tenté de bonne foi de répondre aux prétendues préoccupations de Marvel concernant la confidentialité et la pertinence, l'avocat de Marvel nous a interrompus, refusant de s'engager dans cette discussion.»
Ce ne serait donc pas la première altercation rencontrée avec Marvel en lien avec la résolution du conflit entre les têtes d'affiche d'It Ends With Us. La lettre poursuit:
«Au lieu de cela, l'avocat de Marvel s'est interposé et a déclaré qu'il voulait simplement savoir de quels documents les parties Wayfarer avaient vraiment besoin, sans tenir compte de la demande de documents concernant : (a) la création, le développement, la modification ou la représentation du personnage de “Nicepool” de Ryan Reynolds dans Deadpool & Wolverine; et (b) Justin Baldoni.»
Ce serait donc à partir de ce moment-là que Marvel aurait demandé au tribunal de ne pas requérir leur présence en cour «et d'émettre une ordonnance de protection interdisant la divulgation des documents confidentiels de Marvel par toute partie ou tout autre tiers dans le cadre de cette action».
Rappelons que la compagnie, achetée par Disney, a été mentionnée dans l'action légale entreprise par Baldoni qui a révélé que Reynolds se serait moqué de lui en créant le personnage de «Nicepool» dans le fil Deadpool & Wolverine sorti en juillet. Pour lui, la version du justicier, qui porte de longs cheveux et un chignon et qui parle de féminisme dans une voix mielleuse, a été écrite comme une caricature de sa propre personne. Il avait d'ailleurs demandé à Marvel de conserver la documentation pertinente à sa poursuite, telles celles découlant de ce personnage, faisant de leur refus un coup dur pour sa défense.
Est-ce là un simple obstacle auquel se butent les spécialistes employés par Justin, confrontés à cette grande corporation, ou est-ce que la très faible coopération de Marvel signifierait quelque chose de plus quant à l'issue du procès entre Blake Lively et l'acteur?
Chose certaine, la franchise ne semble pas vouloir y être impliquée!
