Martine Biron ne sait pas si elle sera candidate en 2026: «J’ai hâte que la session finisse»


Geneviève Lajoie
À l’approche de l’année électorale, les élus québécois doivent réfléchir à leur avenir politique. La vie de ministre n’étant pas toujours rose, Martine Biron ne sait pas si elle sera candidate en 2026.
«Aujourd’hui, j’aime ça, mais il y a des jours... j’ai hâte que la session finisse», a-t-elle glissé jeudi, en mêlée de presse à l’Assemblée nationale, qui siège jusqu’au 6 juin.
Candidate vedette de la CAQ au dernier scrutin, la députée de Chutes-de-la-Chaudière, une circonscription de la Rive-Sud de Québec, n’a pas encore fait son nid pour la suite.
«Ma décision n’est pas prise, je vais la prendre un petit peu plus tard», a précisé l’ancienne journaliste de Radio-Canada.
La ministre des Relations internationales n’a pas voulu dévoiler son échéancier pour statuer sur son avenir politique.
Dans le dernier coup de sonde de la firme Léger, les troupes de François Legault étaient reléguées au troisième rang dans les intentions de vote, non seulement à l’échelle nationale, mais aussi dans la région métropolitaine de Québec.
Plus encore, la plus récente projection électorale de l’agrégateur de sondages Qc125 ne donnerait que quatre petits sièges à la CAQ si des élections avaient lieu aujourd’hui. La CAQ est troisième dans le comté de Chutes-de-la-Chaudière, derrière les conservateurs et les péquistes.
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