Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Martina Navratilova croit que les transgenres ne devraient pas participer aux compétitions féminines

Photo AFP
Partager

Agence QMI

2023-03-28T16:26:17Z
2023-03-28T16:31:06Z
Partager

L'ex-championne de tennis Martina Navratilova estime qu'il faut préserver des catégories pour les femmes biologiques dans les compétitions sportives et que les athlètes transgenres devraient seulement performer au sein de groupes leur étant exclusifs. 

• À lire aussi: Une transgenre remporte une compétition de cyclisme et ça déplaît à plusieurs

Mariée à Julia Lemigova, l’ancienne numéro 1 mondiale du circuit de la WTA soutient ainsi le verdict du président de la fédération internationale d’athlétisme (World Athletics), Sebastian Coe, qui a confirmé la semaine dernière le bannissement des personnes transgenres de tous les événements féminins sous l’égide de l’organisation dès le 31 mars.

Aux yeux de l’ex-joueuse de 66 ans, il s’agit d’un «pas dans la bonne direction». Selon elle, il faut agir différemment.

«Je pense que la meilleure idée serait de compter sur des catégories Femmes biologiques et Filles biologiques. Puis, il y aurait une catégorie ouverte, dans laquelle on retrouverait tous les nouveaux venus: les hommes s’identifiant comme hommes, les femmes s’identifiant comme femmes, les femmes se considérant comme des hommes et vice-versa, en plus des non-binaires. Ce serait une section pour tout le monde. Cela a déjà été envisagé en athlétisme et en natation au Royaume-Uni», a-t-elle évoqué dans une lettre diffusée par le Times.

Fin de l’injustice?

Ainsi, pour la gagnante de 168 tournois de la WTA en carrière, une telle alternative permettrait d’éviter les ambiguïtés et le sentiment d’injustice vécu par certaines concurrentes. Il y a quelques jours, la victoire à une compétition new-yorkaise de Tiffany Thomas, une cycliste féminine transgenre, a été décriée sur les réseaux sociaux du média NYC Cycling News. La solution proposée par Navratilova signifierait donc «zéro point d’interrogation, doute ou astérisque».

«Une fois qu’un individu a vécu sa puberté mâle, il n’y a plus moyen d’effacer cet avantage physique, a-t-elle considéré. Vous ne pouvez pas simplement revenir dans le temps en essayant, par exemple, de réduire les niveaux de testostérone.»

Coe avait exprimé le même son de cloche pour justifier la modification des règles annoncée. «Nous nous fions à la science relativement à la performance physique et à l’avantage masculin qui se développera inévitablement au fil des ans. À mesure que plus de constats deviendront disponibles, nous réévaluerons notre position», a-t-il promis, d’après la chaîne FOX News.

Publicité
Publicité