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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Martin St-Louis mise juste

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Photo portrait de Yvon Pedneault

Yvon Pedneault

2022-02-23T10:00:00Z
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Martin St-Louis n’a pas mis de temps à prendre tout l’espace qui lui revient.

Depuis son arrivée derrière le banc du Canadien, il a répondu, par ses actions, à plusieurs interrogations.

Par exemple : avant son arrivée, on se demandait si les décideurs du Tricolore ne commettaient pas une erreur en gardant Cole Caufield dans la LNH. Un séjour dans la Ligue américaine, où il retrouverait sa confiance, était la solution la plus logique.

St-Louis a dit non.

C’est avec le Canadien qu’il va se sortir du bourbier dans lequel il est empêtré.

Les résultats n’ont pas tardé à donner raison à l’entraîneur. Caufield est méconnaissable. St-Louis lui fournit l’opportunité d’exprimer son talent de marqueur et d’exploiter sa vitesse. Il est libéré d’un carcan qui l’incommodait alors qu’on lui imposait des consignes sur le plan défensif. À un certain moment, devant les échecs répétés du jeune Américain, il se retrouvait au sein d’un trio qu’on réserve habituellement pour des rôles défensifs.

St-Louis a remis les pendules à l’heure.

Celui qu’on a identifié comme un patineur d’exception, un joueur sur qui on fonde beaucoup d’espoir pour que le processus de relance de l’entreprise atteigne les objectifs fixés, doit non seulement demeurer avec le Canadien, mais St-Louis a appuyé sa décision en lui confiant un poste stratégique au sein d’un trio chargé de mener l’attaque.

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Caufield « vole » sur la patinoire. Il joue avec une confiance débordante parce que son entraîneur lui accorde toute la latitude qui revient à un jeune joueur talentueux.

  • Écoutez aussi le segment sportif de Jean-François Baril diffusée chaque jour en direct 6 h 40 via QUB radio :

Ne pas oublier Romanov

On pourrait en dire autant sur les responsabilités accrues qu’on a confiées à Alexander Romanov.

Au cours du week-end, dans une entrevue accordée à TVA Sports, Vincent Lecavalier a souligné que des joueurs comme Romanov ont besoin de jouer plusieurs minutes.

« Ils vont commettre des erreurs, mais le joueur est talentueux, tu sais qu’il va s’en sortir et il joue bien présentement. »  

Lecavalier exprimait ainsi la philosophie de la nouvelle direction. Le Canadien ne participera pas aux séries éliminatoires, mais les joueurs doivent saisir une opportunité afin de terminer la saison sur une note intéressante.

Et si le CH décide d’échanger Ben Chiarot, il faudra bien s’assurer que la relève aura acquis de la maturité.

Ce qui se passe sur la patinoire sera un point de référence pour Kent Hughes, Jeff Gorton, St-Louis et Lecavalier sur les effectifs à garder.

Le nouveau shérif en ville n’a pas tardé à s’imposer. Il a expliqué quelles sont les nouvelles règles au niveau des opérations quotidiennes. Il impose rapidement sa philosophie.

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On ne parle plus d’un système, mais d’un concept.

« On demande aux joueurs de bien lire le jeu, mais il va arriver qu’on fera une mauvaise lecture. Comme joueur, ça m’est arrivé. Donc, il faut être patient », disait-il après le match contre les Maple Leafs de Toronto, lundi.

À chacun de ses points de presse, St-Louis trouve le ton et aussi les mots pour bien se faire comprendre. Il possède un vocabulaire différent et c’est rafraîchissant.

Et les joueurs lui prêtent une oreille très attentive.

Les tricheurs n’ont plus leur place au sein du groupe.

Le rapido 

  • Bruce Cassidy a lancé un message à son patron, Don Sweeney, en lui disant que l’équipe a un urgent besoin d’un autre défenseur, un gaucher si c’est possible. Il a parfaitement raison. Brandon Carlo ne connaît pas une bonne saison chez les Bruins de Bsoton, Mike Reilly est un arrière de soutien et non celui qu’on doit utiliser aux côtés de Charlie McAvoy... 
  • Ilya Samsonov apparaîtrait, dit-on, dans la vitrine des Capitals de Washington. Intéressant ? Donc, si les Capitals sont à la recherche d’un gardien, cela signifie que Samsonov est loin d’être la solution. 
  • Le nom de J.T. Miller revient dans les rumeurs tous les jours. Selon les décideurs des Canucks de Vancouver, il est le meilleur joueur de l’équipe depuis le début de la saison et il touchera un salaire de moins de 6 millions $ la saison prochaine. Pourquoi devrait-on l’échanger ? 
  • La présence de Joe Sakic au match entre le Canadien et les Islanders a fait jaser. Sakic était dans la région de New York parce que son équipe était à Boston, donc, il a profité d’un court voyage pour surveiller les Islanders et le Canadien. Lundi, le directeur général de l’Avalanche du Colorado a sans doute réalisé que sa brigade défensive a de la difficulté à composer avec l’échec-avant de l’adversaire. Du même coup, la relance de l’attaque est plutôt difficile. Sakic sait que Ben Chiarot serait une importante acquisition et que Scott Mayfield est également un candidat intéressant.  

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