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Culture

Martin Matte ne garde pas un goût amer de son expérience à la barre de son talk-show

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI
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Patrick Delisle-Crevier

2024-12-08T11:00:00Z
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Martin Matte est très heureux du chemin parcouru par la fondation qu’il a mise sur pied il y a 10 ans, afin de venir en aide aux personnes vivant avec un traumatisme crânien ou un handicap physique partout au Québec. Son objectif cette année? Atteindre la somme symbolique de 1 million de dollars. Nous avons pris de ses nouvelles lors du lancement de l’événement.

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Martin, ta fondation a maintenant 10 ans. Qu’est-ce que ça signifie pour toi?

C’est fou! Je n’ai pas vu le temps passer! Quand je prends un pas de recul, je me rappelle d’avoir eu cette idée-là dans ma voiture, en allant chez le dentiste. Je me disais qu’on allait en faire un petit événement efficace et pas trop loin de Montréal, une soirée festive pour amasser des sous pour la cause. Ça se passe encore mieux que prévu, et cette année, notre objectif est de 1 million de dollars.

Et toi, comment vas-tu?

Je vais très bien. Ça va occupé, car je viens de terminer l’écriture de ma série télé pour Amazon Prime. Ça se passera dans les années 1990 et ce sera inspiré de ma vie, un peu comme Les beaux malaises à l’époque, mais 30 ans plus tôt. Ce sera complètement autre chose. Je me suis beaucoup inspiré du métier de mon père, qui avait une vitrerie. C’est d’ailleurs le titre de travail du projet. Ça a représenté beaucoup de temps d’écriture. Je suis allé puiser très profondément en moi, et je suis très, très content du résultat. C’est complètement différent de ce que j’ai fait jusqu’à maintenant. On commence la préproduction et on espère tourner l’été prochain. Nous commencerons le casting bientôt. J’ai une «wish list», quelques idées de noms en tête...

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Tu as ramené le couple mythique de Julie Le Breton et toi, des Beaux malaises, dans la nouvelle publicité de Maxi. Parle-moi de cette idée.

C’est un bonheur de retrouver Julie! J’aime amener des gens avec moi dans les publicités. Pour Noël, j’avais envie de faire un clin d’oeil aux films quétaines du genre Hallmark, et Julie et moi, nous nous sommes retrouvés comme à l’époque des Beaux malaises. Nous avons ri durant toute la journée du tournage. On me parle tellement des publicités de Maxi! Ça fait déjà neuf ans que je les fais, et c’est un vrai bonheur. C’est une autre affaire que je fais et qui va bien. 

Mais ton talk-show, lui, ne s’est pas si bien passé que ça... 

Je pense qu’on grandit dans tout ce qu’on fait, et j’ai beaucoup appris là-dedans. TVA m’a offert une autre saison, mais j’avais déjà le projet d’Amazon Prime et de la série télé sur la table, alors j’ai décidé de me consacrer à ça. Quand je fais de la télévision de fiction, ça va bien, tandis que quand j’ai fait de la télévision de variétés avec beaucoup d’encadrement, j’étais moins heureux. J’aurais pu le faire, et si je n’avais pas eu cette série, j’aurais probablement continué. Dix émissions, ce n’est pas beaucoup pour prendre le rythme. 

Toi qui te dis «condamné à l’excellence», gardes-tu un goût amer de cette expérience?

Non, pas du tout. Pour moi, un échec, c’est quand tu n’as pas fait ce qu’il fallait pour que ça marche. Nous, on a fait ce qu’il fallait faire. Mais comme je n’avais pas d’expérience dans le genre, je me suis retrouvé à me pratiquer devant 800 000 personnes. Les objectifs étaient immenses et plus grands que ce que nous étions capables d’accomplir, mais les cotes d’écoute n’étaient pas mauvaises. J’ai aussi eu à réfléchir, car j’ai reçu beaucoup de haine sur les réseaux sociaux, et, à 54 ans, je n’ai pas besoin de ça. J’aimerais peut-être revenir à un moment donné dans une formule talk-show, mais d’une autre façon. J’ai une idée en tête, et disons que j’ai beaucoup appris à travers tout ça.

En terminant, à quoi ressemblera ton temps des fêtes?

Ça se passera au chalet, à faire du ski avec la famille et les amis. Ce sera du repos avant une grosse année.

La 10e édition des Beaux 4 heures Fondation Martin-Matte, présentée par la Banque Nationale, en collaboration avec Tanguay, se déroulera le 8 février 2025, à la marche ou en ski au Sommet Saint-Sauveur, ainsi qu’en mode hybride permettant une participation à distance, du 8 janvier au 8 février. Infos et inscriptions: fondationmartinmatte.com.

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