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L'article provient de Le Journal de Québec
Culture

Capitole de Québec: Martin Levac interprète Phil Collins et Genesis

Photo Stevens LeBlanc
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Photo portrait de Yves Leclerc

Yves Leclerc

2021-11-10T22:48:59Z
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Quelques semaines avant le passage des vrais au Centre Bell, Martin Levac et ses sept musiciens offriront le meilleur de Phil Collins et Genesis deux soirs au Capitole de Québec.

Le chanteur et batteur présente, vendredi et samedi, son nouveau spectacle, intitulé Phil Collins et Genesis, où il revisite 30 années de répertoire avec les grandes chansons de Phil Collins et celles de sa carrière dans la formation britannique.

Avec des medleys, des croisements surprenants, deux batteries, des cuivres et des éclairages devenus la signature visuelle de Genesis.

Et, comme le véritable Genesis, Martin Levac a l’énorme défi de plaire aux amateurs de rock progressif et aussi à ceux qui ont plus d’atomes crochus avec les You Can’t Hurry Love, Another Day in Paradise, Invisible Touch et I Can’t Dance.

C’est le public, révèle-t-il, qui a choisi, par des sondages, la liste des chansons qui seront interprétées.

«Je ne veux pas décevoir les gens qui me suivent depuis 15-20 ans et je ne veux pas oublier ceux qui étaient là au tout début et qui tripent sur le prog. Il faut que tout le monde soit heureux. Et c’est possible, selon moi, de réunir ces deux univers. Il faut garder un équilibre et c’est ce qu’on essaie de faire», a-t-il lancé devant un croissant, lors d’un entretien matinal dans un café de Sillery.

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Fort et enlevant

Levac et ses musiciens abordent un peu les années Gabriel. Surtout dans les segments instrumentaux.

«Phil était un batteur époustouflant dans les années 1970 et je suis encore capable de les jouer. Je veux leur présenter un Cinema Show à 300 à l’heure. C’est l’fun, c’est enlevant et c’est tellement fort musicalement», a-t-il laissé tomber.

Martin Levac a choisi de ne pas imiter Phil Collins comme il l’a fait tout au long de sa carrière.

«La grosse différence avec mon spectacle Dance into the Light, c’est que c’est Martin qui chante. J’essaie davantage de jouer avec les dynamiques de ma voix. J’ai moins le goût de personnifier quelqu’un. Il est certain, par contre, que j’ai ça dans le sang, que c’est dans mon ADN et que c’est évident que ça va sonner comme Phil Collins, mais disons que je suis moins catholique que le pape qu’avant», a-t-il avoué.

Pour le chanteur-batteur, histoire de ne pas faire de jaloux, Selling England by the Pound est son opus préféré de l’époque Gabriel et A Trick of the Tail est celui des années Collins. 

Il raconte qu'il a eu ses premiers contacts avec la musique de Genesis et de Phil Collins à l’âge de 13 ou 14 ans, au Paladium de Longueuil.

«C’était avec Turn it on Again et You Can’t Hurry Love durant les tours de vitesse des gars», a-t-il fait savoir en riant. 

Levac et ses musiciens ont cassé ce nouveau spectacle le printemps dernier, à Sherbrooke, à Saint-Jérôme et lors d’une diffusion web à partir d’un studio à Chambly. 

«C’est un work in progress. C’est un spectacle qui va évoluer et bouger au fil des représentations, mais je suis pas mal content du résultat. Ça garnotte», a-t-il fait savoir. 

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