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L'article provient de TVA Sports
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Marquer 40 buts, Caufield y pense

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Photo portrait de Félix Séguin, TVA Sports

Félix Séguin, TVA Sports

2025-10-17T23:00:00Z
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Le 11 avril 1994, Vincent Damphousse avait marqué son 40e but de la saison dans un match contre les Whalers à Hartford. John LeClair et Éric Desjardins avaient récolté des passes sur ce but. Il s’agissait du deuxième but du match de Damphousse qui avait permis aux Canadiens de l’emporter 3 à 1. 

Depuis ce temps, aucun autre joueur du Tricolore n’est parvenu à atteindre le plateau des 40 buts en une saison. Bientôt 32 ans d’attente! Cette année, tous les espoirs sont permis avec Cole Caufield.

D’ailleurs, avant le début de la saison, je me suis entretenu avec Caufield et je lui ai demandé: «Est-ce que tu as déjà parlé à Vincent Damphouse du fameux plateau des 40 buts?» C’est alors que Caufield a affiché un large sourire. 

«Je n’ai pas eu cette discussion avec lui. Tout le monde est bien au fait dans la ville. C’est difficile de ne pas en parler. Cependant, je crois que les succès individuels viennent avec les succès de l’équipe.»

  • L’entrevue de Cole Caufield sera diffusée, samedi, dans l’avant-match Rangers-Canadiens dès 18h à TVA Sports.

Chaque année, Caufield ne cesse d’améliorer son total de but. Il est passé de 23, à 26, à 28 et à 37 l’an passé. C’est logique de penser qu’il peut en marquer 40 surtout avec le début de saison qu’il connaît.

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«L’équipe devient meilleure et mes chiffres s’améliorent. J’y pense certainement. Ce serait bien d’atteindre ce plateau», a-t-il dit avec beaucoup de modestie.

L’influence de Martin St-Louis

Dès son arrivée à la barre des Canadiens, Martin St-Louis a pris Caufield sous son aile. Même dans les moments difficiles, l’entraîneur-chef des Canadiens répétait à qui voulait l’entendre que Caufield devenait un meilleur joueur.

«Il m’a dit rapidement de devenir responsable dans les trois zones. Mon rôle dans l’équipe grandit. L’aspect défensif de mon jeu s’est amélioré. L’offensive vient en jouant bien défensivement. Je suis heureux de constater où est rendu mon jeu, mais je ne suis jamais satisfait. Je peux encore m’améliorer et je suis emballé à l’idée de le faire.»

Caufield reconnaît que St-Louis et lui ont des discussions en continue. Les deux hommes aiment pousser leur discussion plus loin.

«On partage souvent nos idées, mais je n’oublie pas que c’est lui l’entraîneur. Je veux apprendre de lui. Il est consciencieux et j’aime son énergie.»

Un tir hors du commun

La qualité principale de Caufield demeurera toujours son tir. En une fraction de seconde, il peut faire la différence avec un tir vif, précis et puissant.

Lors de mon entretien avec lui, il m’a dit qu’il le pratique sans cesse depuis qu’il est un enfant. Il m’a aussi reconnu qu’il fait un exercice de musculation, appelé «wrist curls», qui consiste à développer les muscles fléchisseurs du poignet.

«Mon père m’avait montré ça lorsque j’étais jeune et je le fais encore aujourd’hui.»

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