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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

«Je suis une nouvelle riche qui gère très bien son argent»: Mariana Mazza se confie sur son rapport à l'argent

Mariana Mazza
Mariana Mazza Bruno Petrozza / TVA Publication
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Photo portrait de Raphaël Gendron-Martin

Raphaël Gendron-Martin

2025-10-18T04:05:00Z
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Mariana Mazza sur...

Son rapport à l’argent

«C’est très confrontant. Surtout la petite fille de Montréal-Nord qui n’a jamais eu une cenne. Ma mère a travaillé comme une folle toute sa vie. Tout à coup, du jour au lendemain, je deviens riche, je m’embourgeoise, j’achète une belle maison dans un beau quartier. Mais l’embourgeoisement... à quel point tu peux sortir la fille de Montréal-Nord, mais Montréal-Nord ne sort jamais de la fille!»

«Je suis une nouvelle riche qui gère très bien son argent et qui aime en faire profiter les autres beaucoup. Parce que faire de l’argent, quand t’es la seule à en profiter, c’est plate en ta... Faut que tu le partages.»

«Une fois que t’as atteint tes objectifs, qui sont de te loger et te nourrir. Une fois que t’as fait le tour des sacoches de luxe, de ta piscine creusée et de tes voyages en première classe, tu prends du recul et tu te demandes: quel est le vrai objectif, maintenant? C’est d’avoir un équilibre, c’est d’être bien avec moi-même, c’est d’être capable de prendre le silence.»

Sa relation avec les réseaux sociaux

«Mon plus grand rêve, ce serait de tout quitter. J’aimerais retourner comme en 1995, quand je rentrais à la maison et que je pouvais juste lire un livre ou regarder la télé et casser les couilles à ma mère.»

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«Mais on en a besoin encore. C’est par là que je vends mes toiles et mes livres. C’est encore trop nécessaire et utile parce que ma carrière est encore en construction. [...] J’ai besoin de m’accomplir comme artiste et pour cela, j’ai besoin des gens. Il faut que je sois en contact avec eux.»

«J’ai mes limites. Je n’irai jamais sur TikTok, je ne mettrai pas des reels tous les jours. Je préserve ma liberté encore d’être humaine. Ce n’est pas vrai que je vais être vautrée là-dedans.»

Sa passion pour la lecture

«C’est ma passion préférée, après les chiens! Quand j’ai commencé en humour, je n’avais plus le temps de lire. Mais là, la littérature est revenue et c’est ce qui me rend le plus heureuse. Un bon verre de vin avec un livre, un petit foyer et mes deux chiens qui dorment à côté de moi, je pense que je ne peux pas battre ça.»

«J’ai toujours un livre avec moi. J’en ai toujours un dans l’auto, dans ma sacoche, dans mon sac à dos.»

«Je vais lancer un podcast en janvier qui sera un club de lecture à échelle québécoise. Je suis tellement excitée! Ça va être malade. [...] La saison 2 de Livre ouvert [qu’elle anime] va aussi commencer en janvier à ARTV.»

Son absence des balados

«J’ai fait trois fois Sous écoute, mais sinon, je vais dans les podcasts le moins possible. Je m’éloigne de tout ce qui pourrait être une bête noire où je peux dire des affaires qu’on va me remettre en plein nez. Ça m’est trop arrivé. Je n’ai pas envie de retourner là!»

La popularité de ses toiles

«C’est très payant, je travaille fort là-dessus. Ça marche vraiment bien. Je ne pense plus faire d’expositions parce que je me suis rendu compte que la vente aux particuliers, ça va mieux. Une expo, tu dois donner 50% [à la galerie d’art].»

«J’ai déjà fait une commande pour les salades Mandy’s, à Toronto. C’est la toile la plus chère que j’ai vendue à date. Ils étaient passés devant la galerie d’exposition et m’avaient contacté pour que je leur fasse une Brigitte Bardot.»

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