Marco Rubio affirme qu’il y a «encore beaucoup de travail» avant une rencontre Trump–Poutine

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a affirmé mercredi qu’il y avait «encore beaucoup de travail» avant une éventuelle rencontre au sommet entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

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«Aujourd’hui a été une bonne journée, mais nous avons encore beaucoup de travail devant nous. Il reste de nombreux obstacles à surmonter, et nous espérons y parvenir au cours des prochains jours et des prochaines heures, des semaines peut-être», a déclaré Marco Rubio à la chaîne Fox Business, semblant tempérer les attentes d’une rencontre prochaine entre les dirigeants américain et russe.

Plus tôt, le président américain s’est dit «ouvert» à une telle rencontre avec Vladimir Poutine, ainsi qu’avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon la Maison-Blanche.

Dans la foulée d’une visite qualifiée de «productive» de son émissaire spécial à Moscou, Steve Witkoff, le président américain a dit mercredi à plusieurs dirigeants européens vouloir rencontrer son homologue russe en personne, peut-être dès la semaine prochaine, et organiser ensuite une réunion à trois avec le président ukrainien, ont rapporté le New York Times et CNN.

L’émissaire américain a rencontré à Moscou Vladimir Poutine, à deux jours de l’expiration d’un ultimatum des États-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit en Ukraine.

«Le président souhaite mettre fin à la guerre», a rappelé M. Rubio.

«Nous allons avoir des discussions avec nos alliés européens et les Ukrainiens au cours des prochains jours, afin de voir quels progrès nous pouvons réaliser de ce côté-là», a-t-il expliqué. «Et puis, espérons-le, les choses continueront à progresser, et l’occasion se présentera très bientôt au président de rencontrer à la fois Vladimir Poutine et le président Zelensky, à un moment donné, espérons-le, dans un avenir proche».

«Mais il est évident que beaucoup de choses doivent se passer avant que cela ne puisse se produire», a déclaré le secrétaire d’État américain.