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L'article provient de Le Journal de Québec
Célébrités

Marcia Pilote: «Ç’a été difficile d’admettre que je n’avais pas la vie professionnelle que je méritais»

Maria Pilote pendant son entrevue pour le balado «Ouvre ton jeu» de Marie-Claude Barrette.
Maria Pilote pendant son entrevue pour le balado «Ouvre ton jeu» de Marie-Claude Barrette. CAPTURE D'ÉCRAN TIRÉE DE YOUTUBE / AGENCE QMI
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Photo portrait de Frédérique De Simone

Frédérique De Simone

2024-02-27T20:52:08Z
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La comédienne et autrice Marcia Pilote a confié à Marie-Claude Barrette, lors de son passage au balado Ouvre ton jeu, s’être longtemps sentie décalée de la vie dont elle rêvait.

«Ç’a été difficile pour moi d’admettre que je n’avais pas la vie professionnelle que je méritais d’avoir et que je voulais avoir. C’est pour ça que je me suis mise à écrire et le titre La vie comme je l’aime, c’est à partir de ce moment-là que j’ai vu la lumière au bout du tunnel», a-t-elle révélé à son amie de longue date.

CAPTURE D'ÉCRAN TIRÉE DE YOUTUBE / AGENCE QMI
CAPTURE D'ÉCRAN TIRÉE DE YOUTUBE / AGENCE QMI

Devenue comédienne par accident tôt dans sa vie (Sonatine, Chambres en ville), Marcia Pilote a aussi avoué avoir sacrifié sa vie professionnelle pendant quelques années, refusant de beaux contrats dont elle avait envie, pour le bien-être de sa famille, qui a toujours été une priorité.

«Je voulais être intègre et conséquente dans la vie que je voulais avoir et que je me créais. [...] Ça m’a retardé au bout. Je n’évoluais pas comme je le voulais», a-t-elle raconté, indiquant avoir longtemps eu le sentiment de gaspiller son talent et d’être une «loser», surtout lorsqu’elle voyait les gens avec qui elle a amorcé sa carrière percer et gagner en popularité.

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Marie-Claude Barrette pendant sa discussion avec Marcia Pilote.
Marie-Claude Barrette pendant sa discussion avec Marcia Pilote. CAPTURE D'ÉCRAN TIRÉE DE YOUTUBE / AGENCE QMI

«C’était très difficile, très souffrant, parce que tu as l’impression que tu n’arriveras jamais à trouver ta place. Je ne savais pas ce que je voulais faire dans la vie ou bien je savais ce que je voulais faire, mais je ne “fitais” nulle part», a-t-elle ajouté, tout en précisant avoir réellement trouvé sa place il y a à peine huit ans.

Le syndrome du mouton noir

Au cours du balado, la comédienne a aussi confié à Marie-Claude Barrette qu’elle détonnait dans sa famille, dès l’enfance, admettant l’avoir perturbée par sa vivacité, ainsi que son grand besoin d’être vue et entendue.

CAPTURE D'ÉCRAN TIRÉE DE YOUTUBE / AGENCE QMI
CAPTURE D'ÉCRAN TIRÉE DE YOUTUBE / AGENCE QMI

«Ce qui était paradoxal, c’est que j’avais vraiment des parents trippants qui sont très familiaux, mais c’est des parents qui avaient leurs limites du temps avec une enfant comme moi», a-t-elle dit, indiquant les avoir souvent poussés à bout.

«Je me disais que c’était moi le problème. [...] J’étais très vive, très enthousiaste. Je pense que si j’avais été enfant unique ça n’aurait pas du tout été la même chose», a ajouté la comédienne, qui est l’avant-dernière d’une fratrie de quatre sœurs et qui s’est souvent fait dire qu’elle était «trop».

«Ça ne fait pas longtemps que je suis passée de “trop” à “très”. Parce que ça, ça te suit toute ta vie. Quand tu es trop, tu essaies d’être moins, mais tu ne peux pas être moins», a-t-elle dit, persuadée que depuis qu’elle avait fait cette conversion, il y a une dizaine d’années environ, elle avait appris à mieux s’aimer.

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