Marché immobilier au Québec: est-ce plus avantageux de rester locataire actuellement?

Le prix des maisons continue de monter en flèche, alors que les loyers se stabilisent. Des experts de l’immobilier se prononcent: devenir propriétaire ou rester locataire?

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Selon une nouvelle étude de Royal LePage, les prix des maisons devraient continuer à augmenter exponentiellement dans la prochaine année, en ville et en région.

On annonce une hausse de 12 % à Québec, 5 % à Montréal, 8 % à Sherbrooke, 10 % à Trois-Rivières, et une augmentation de 9 à 10 % du prix médian en Gaspésie.

«Globalement, heureusement ou malheureusement, peu importe notre point de vue, les prix vont continuer à augmenter à Montréal», a affirmé Yanic Parent, courtier immobilier et animateur du balado Sans vice caché, en entrevue au micro d’Isabelle Maréchal, à QUB radio et télé, diffusée simultanément au 99,5 FM Montréal, mardi.

«La demande est là, on est encore dans un marché de rareté», a ajouté Yanic Parent.

Selon ses prédictions de l’année 2026, il croit qu’une proportion grandissante de gens va s’éloigner et aller habiter dans les régions du Québec.

Et alors que les maisons vivent une hausse fulgurante, les loyers, eux, suivent une tendance à la baisse. «Oui, les chiffres l’ont clarifié aussi dès 2024», a confirmé Éric Sansoucy, porte-parole de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec.

Pour le bilan de 2025, la CORPIC s’attend à observer des baisses de prix et des taux d’inoccupation qui augmentent, donc plus de logements locatifs disponibles.

Sur les annonces des propriétaires sont apparues des offres alléchantes pour les locataires pour rendre leur logement attractif, incluant un premier mois de loyer ou des inclusions pour des électroménagers ou l’internet, a avancé Éric Sansoucy.

Acheter ou louer

«Honnêtement, j’ai fait des calculs puis j’ai fait le saut sur les premières années de versements hypothécaires», a lancé l’acteur Lou-Pascal Tremblay.

«Je ne sais pas c’est à quel point c’est plus rentable d’être propriétaire», a-t-il affirmé.

Investir en Bourse les économies destinées à une mise de fonds pourrait s'avérer plus rentable que de les utiliser pour l'achat immobilier.

Est-ce que ceci dépendrait de sa capacité à épargner? «Ça reste une valeur immobilière, ça reste tangible, ça reste de l’épargne forcée», a affirmé Yanic Parent. «C’est vrai que d’une personne à l’autre ça peut changer», a renchéri Éric Sansoucy.

Selon la CORPIC, les individus suivent le continuum d’habitation, où un certain type d’habitation pourrait nous convenir plus qu’un autre selon le moment de notre vie.

«Ce n’est plus vrai que [les gens qui ont des immeubles] vont faire l’argent potentiellement à la revente de cet immeuble!», a déclaré à son tour Yanic Parent.

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