Marchand promet de dépasser l’objectif de ramener 500 résidents dans le Vieux-Québec
Le maire de Québec promet d’aller au-delà de l’objectif fixé pour regarnir le nombre de résidents permanents dans le quartier historique
Stéphanie Martin
L’administration Marchand affirme être en voie de dépasser son objectif de ramener 500 résidents dans le Vieux-Québec, grâce à plusieurs projets de logements en cours ou à venir, d’ici un an ou deux.
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«On va dépasser l’objectif. C’est juste une question d’adaptation des sites pour qu’ils puissent accueillir des gens. Mais le 500, dans la prochaine année ou d’ici deux ans, on va le dépasser», a assuré le maire de Québec, Bruno Marchand.
Le maire a fait mercredi matin une allocution dans le cadre des célébrations du 40e anniversaire de la désignation du Vieux-Québec au patrimoine de l’UNESCO lors de laquelle il a souligné l’importance de conserver l’âme du quartier, qui s’incarne par ses habitants permanents.
Fait français
«On n’a jamais été aussi agressif dans l’histoire de la Ville pour protéger le fait français, notre culture québécoise ici, dans le Vieux-Québec, et pour protéger le Vieux-Québec», a fait valoir M. Marchand en entrevue.
Comme son prédécesseur, Régis Labeaume, le maire s’est donné comme objectif de garnir les rangs des citoyens en ajoutant 500 habitants dans le quartier historique.
Jusqu’à maintenant, on n’y est pas encore, mais le nombre souhaité sera atteint, assure aussi Mélissa Coulombe-Leduc, conseillère membre de l’exécutif et responsable de la qualité de vie dans le Vieux-Québec. Les deux élus n’ont pas donné de chiffres pour le moment, mais ils promettent de donner plus de détails bientôt.
Plusieurs projets
Elle a cité plusieurs projets en cours ou à venir qui contribueront à cet objectif: l’ancien édifice de Lauberivière et deux autres projets à venir dans ce secteur, la conversion en logements de bâtiments de la SQI à la place D’Youville, l’îlot Saint-Vincent-de-Paul, l’ancienne école Saint-Louis-de-Gonzague, le foyer Nazareth et le potentiel développement du stationnement qui est situé à côté, le pavillon Collin, près de l’Hôtel-Dieu, et l’édifice Arteq.
«Quand on regarde tout ça ensemble, le potentiel, on dépasse largement le 500 résidents.»
La Ville a aussi triplé la subvention pour occuper les étages supérieurs de la rue Saint-Jean, a-t-elle rappelé, et 17 logements sont en rénovation.
Le maire Marchand concède que le processus prend du temps. «Ce sont des démarches qui prennent trois, quatre, cinq ans. Nous, ce qu’on a décidé, c’est que toutes les opportunités, on les a mises en place.»
Mme Coulombe-Leduc souligne que la Ville a, dans plusieurs cas, choisi de se porter acquéreuse de terrains ou de bâtiments pour atteindre l’objectif. «On ne peut pas se fier uniquement au marché.»
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