Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Culture

Marc Levy: une belle histoire d'amour avec le Québec

Marc Levy est de passage au Salon international du livre de Québec.
Marc Levy est de passage au Salon international du livre de Québec. Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC
Partager
Photo portrait de Marie-France Bornais

Marie-France Bornais

2023-04-13T14:42:30Z
Partager

L’histoire d’amour entre l’écrivain Marc Levy et le Québec date d’une vingtaine d’années. Dès la sortie de son premier roman, le best-seller instantané Et si c'était vrai..., un lien solide s’est créé. 

Année après année, livre après livre, le lectorat québécois est fidèle au rendez-vous, et ses romans figurent au sommet des palmarès des ventes. Et c’est réciproque: Marc Levy retrouve ses lecteurs avec joie et gratitude, et il se sent très bien accueilli au Québec.

Marc Levy, l'un des auteurs les plus lus dans le monde, dont les romans se sont vendus à plus de 50 millions d’exemplaires, est très reconnaissant du travail accompli par son équipe, année après année. Il reste très terre à terre face à son succès. Et généreux dans ses entrevues, avec ses histoires, ses anecdotes et ses souvenirs.

«Je dois beaucoup de ça à Robert Laffont Canada. Je dois beaucoup à Pauline Normand. Au moment où tu sors un premier, il y a quand même 90% des gens qui pensent que c’est une chance de débutant, un one-shot. Et dès que j’ai écrit Où es-tu? j’ai rencontré Pauline Normand et j’ai vu qu’elle y croyait. Il y a une amitié très forte qui s’est liée avec Pauline et avec Marie-Ève», dit-il, faisant référence à l’éditrice et l’attachée de presse.

Publicité

«Si tu savais, en 22 ans, le nombre de signatures en librairies, de rencontres, d’émissions, de plateaux où on a couru. De théâtres où on est allés. D’avions loupés. Encore une fois, ce qu’on ne dit pas assez de ce métier, c’est que c’est un métier d’artisan. Et c’est un métier qui demande énormément de travail et de patience.»

Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC
Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

Marc Levy est lu dans le monde entier et ses romans sont traduits dans 50 langues. Mais il y a des pays où la magie opère davantage.

«Il y a des pays où il y a une osmose, une alchimie qui se crée, au travers des livres et des personnages, entre le lecteur et l’auteur», dit-il. «Il y a des pays où t’as une relation particulière avec le public et tu sais pas pourquoi. Mais moi, je la sens tout de suite. Je sais que c’est le cas en Chine, au Vietnam, au Canada.»

Le truc le plus drôle qui lui est arrivé s’est produit la première fois où il est allé au Vietnam, il y a 15, 20 ans.

Pour être bref, il est allé se promener dans une librairie et a cru reconnaître l'un de ses livres. Les gens se sont arrêtés, ils l’ont reconnu et, très vite, il y a eu un attroupement autour de lui. «Et c’est la première fois de ma vie où je vis une émeute. C’est-à-dire qu’on va être évacués par la police. Après, quand j’ai fait une signature, j’ai dû avoir un garde du corps, comme un chanteur.»

À lire absolument, son tout dernier roman: Éteignez tout et la vie s’allume, publié aux Éditions Robert Laffont.

Une chose qu’on ne sait pas sur lui?

«J’ai une passion pour l’humour absurde.» Style Monty Python? «Monty Python, c’est culte!»

Un auteur québécois qu’il apprécie particulièrement?

«Dany Laferrière. En plus, j’aime l’auteur et j’aime l’homme, profondément.»

Une spécialité culinaire québécoise qu’il aime?

«Dans le temps, j’avais une tradition à Montréal, qui était presque ma raison de venir: c’était d’aller prendre mon petit-déjeuner chez Ben et de manger le smoked meat de Ben. Et puis ils ont fermé Ben...»

Son sport préféré?

«Je fais beaucoup de Pilates.»

Trois choses qu’il aimerait faire prochainement?

«Il y a des tas de choses comme ça, que je n’arrive jamais à faire. Mais dans ma bucket list, il y a: apprendre l’espagnol, apprendre la guitare, apprendre à danser. C’est trois trucs que j’adorerais faire... mais je n’ai pas le temps.»

Publicité
Publicité