Maple Leafs: Anthony Stolarz sur la glace, Auston Matthews et Mitch Marner sous le feu des critiques

Pendant que le gardien Anthony Stolarz était de retour sur la glace, mardi, deux vedettes de Maple Leafs étaient pour leur part sous le feu des critiques à Toronto. «Pourquoi Auston Matthews et Mitch Marner n’ont-ils pas plus de Wendel Clark ou de Doug Gilmour dans le nez?» s’interrogeait le Toronto Sun, qui n’est pas tendre à l’endroit du capitaine depuis quelques jours.

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Stolarz n’a plus joué depuis qu’il a reçu un coup de coude à la tête (à voir ici), gracieuseté de Sam Bennett, lors du premier match de la série de deuxième tour face aux Panthers de la Floride, la semaine dernière. Il avait vomi sur le banc de l'équipe, avant de devoir se rendre à l'hôpital.

Le gardien de 31 ans a sauté sur la glace avant l'entraînement régulier de l'équipe, mardi. Mais Craig Berube ne sait pas encore quand il pourra renouer avec l'action. 

Un potentiel retour du premier gardien des Leafs dans cette série serait accueilli à bras ouverts à Toronto, tout comme une plus grande contribution offensive de deux de leurs meilleurs joueurs (et plus hauts salariés).

Les Maple Leafs ont remporté les deux premiers matchs de la série, à domicile, un fait d’armes qu’ils n’avaient plus accompli depuis 1963 dans une série de deuxième tour.

Mais depuis, ça ne va plus, et la confrontation face aux Panthers, qui se poursuivra mercredi, est à égalité 2 à 2.

Matthews, payé 13,25 M$ par saison, n’a que 3 buts à ses 20 derniers matchs éliminatoires, dont 2 ce printemps. Le compteur de Marner, payé 10,9 M$ annuellement, indique le même nombre de filets, en 17 rencontres des séries. L’attaquant a inscrit deux de ses trois buts lors des présentes rencontres éliminatoires.

Taillés pour les séries

Sous la plume de Steve Simmons, le Toronto Sun déplorait mardi que ni Matthews ni Marner n’avaient «les qualités» qui ont permis à Clark et à Gilmour de s’établir comme des légendes chez les Leafs par leurs performances en séries éliminatoires.

«Clark était taillé pour jouer contre – ou pour – les Panthers de la Floride. Il était un Matthew Tkachuk plus dynamique, avec un tir du poignet à la Matthews ou à la Sam Reinhart, et un corps qui aimait les collisions. Il aurait été le joueur idéal pour Craig Berube», écrit le vétéran chroniqueur.

Pendant ce temps, Berube lui-même ne semblait pas trop s’inquiéter que Matthews ait momentanément perdu sa touche près des filets adverses.

«Le gros but approche. C’est comme ça qu’il faut le voir, a dit l’entraîneur-chef aux journalistes, lundi. [...] Je comprends que ses tirs ne rentrent pas, mais il fait beaucoup de bonnes choses. Il tue des punitions, affronte les meilleurs trios adverses, fait des mises en échec. Il travaille fort.»