Manque de financement: quatre ambulances de moins en Montérégie

André-Sylvain Latour | Agence QMI
Il y aura quatre ambulances de moins en Montérégie dès le 1er avril, une décision vivement dénoncée par la Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM).
Au micro de Benoît Dutrizac, via QUB radio, le directeur général du CETAM a d’ailleurs fait part de son mécontentement.
«De penser qu’on peut couper quatre ambulances et qu’il n’y aura aucune conséquence, ça ne fonctionne pas», s’est indigné Martin Benoit en mentionnant que la décision a été prise vendredi.
Selon lui, le calcul est simple à faire : s’il y a moins de véhicules sur la route, le temps d’attente des patients risque fort d’augmenter. À cela, il faut en plus ajouter les urgences bondées, ce qui force les ambulances à attendre beaucoup plus longtemps avant d’être de nouveau disponibles pour répondre aux appels.
«Y’a quelqu’un qui suit pas le show», a déploré le directeur général du CETAM.
Martin Benoît dit avoir demandé des réponses aux CISSS de la Montérégie-Centre et de la Montérégie-Ouest, qui financent actuellement les véhicules. Il se serait fait répondre de voir cette affaire avec le ministère de la Santé, qui l’aurait ensuite retourné aux CISSS.
«Un paramédic, c’est pas un transporteur dans un camion jaune, c’est un professionnel en soins», s’est indigné M. Benoît.
Pour l’instant, le retrait des quatre véhicules menace 14 emplois et 16 000 heures de services. Les régions qui seront touchées sont Vaudreuil-Dorion, Salaberry-de-Valleyfield, Châteauguay et Saint-Bruno-de-Montarville.
«On a confiance en Christian Dubé, mais pour l’instant, je ne suis pas sûr qu’il sait ce qui se passe en Montérégie», a souligné M. Benoit.