Manifestations: le principal organe de sécurité chinois appelle à une «répression des forces hostiles»
Agence France-Presse
Le principal organe de sécurité chinois a appelé mardi à la «répression» des «forces hostiles», après des manifestations contre les restrictions sanitaires et pour plus de libertés dans les grandes villes de Chine.
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La Commission des affaires politiques et juridiques du parti communiste au pouvoir - qui supervise les forces de l'ordre dans le pays - a estimé qu'il était «nécessaire de réprimer les activités d'infiltration et de sabotage des forces hostiles conformément à la loi», selon le compte-rendu d'une réunion, diffusé par l'agence d'État Chine nouvelle.
Le texte estime crucial de «réprimer résolument conformément à la loi les actions criminelles qui cherchent à briser l'ordre social, et protéger avec détermination la stabilité sociale».
Écoutez la chronique de Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale au micro de Benoit Dutrizac sur QUB radio :
En vigueur depuis bientôt trois ans, la politique de «zéro Covid» chinoise a été la cible de manifestations ce week-end dans plusieurs villes, le mouvement de contestation le plus étendu depuis les mobilisations prodémocratie durement réprimées en 1989.
Cette contestation a pour toile de fond de profondes frustrations vis-à-vis du système politique.
Un important déploiement policier dans les grandes villes du pays semblait toutefois avoir dissuadé mardi les manifestants, selon des journalistes de l'AFP à Pékin et Shanghai.