Manger à petit prix: les invendus pour faire face à l’inflation
Agence QMI
Alors que l’inflation continue de faire grimper les prix des produits alimentaires, des initiatives commerciales permettent aux Québécois de se nourrir sans se ruiner. Liquidation Marie, fondée en 2013 par Marie-Ève Breton, en est un parfait exemple.
Cette entreprise, qui comptera bientôt sept succursales en 12 ans, propose des aliments à faible coût, souvent vendus après leur date de péremption, mais encore parfaitement consommables.
«Les gens ont besoin d’économiser sur leur panier d’épicerie, donc je pense que ça a pris une pandémie, puis des coûts exorbitants qui ne cessent d’augmenter partout ailleurs, donc ça a fait une formule gagnante chez nous», a expliqué Marie-Ève Breton, propriétaire de Liquidation Marie, au micro d’Isabelle Perron, à QUB radio et télé, diffusé simultanément au 99,5 FM Montréal.
«Les gens sont prêts maintenant à mettre un peu plus de côté les dates de péremption. On va payer la moitié du prix, mais ça se peut que la date soit dépassée sur le produit, ça ne veut pas dire qu’il n’est plus bon. [...] Ça ne veut pas dire que ça implose dans le réfrigérateur à minuit.»
L’entreprise compte une centaine d’employés qui, à partir d’un entrepôt central et d’une flotte de camions réfrigérés, vont redistribuer des palettes de produits et les livrer quotidiennement à travers le réseau.
D’autres bons plans
En parallèle, des applications mobiles comme Flashfood et FoodHero permettent aussi aux familles d’économiser quelques sous en achetant des produits à rabais auprès de grandes chaînes comme Maxi ou Provigo.
Pour Marianne, une auditrice et mère de cinq enfants, ces plateformes sont devenues indispensables, elle qui paye «200$ par semaine» pour faire son épicerie. Elle a notamment expliqué qu’elle pouvait obtenir, pour 5$ avec Flashfood, une boîte «surprise» remplie de fruits et de légumes qui coûtent habituellement 5$ chacun.
Écoutez l’entrevue complète ci-dessus.