Maltraitance au CHSLD La Prairie: un préposé aux bénéficiaires accusé

Un préposé aux bénéficiaires de la Montérégie qui aurait violenté des aînés vulnérables dont il devait s’occuper s’est fait passer les menottes et est maintenant accusé non seulement de voies de fait, mais aussi de leur avoir infligé des lésions corporelles.

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Les faits reprochés auraient eu lieu entre le 1^er mai 2022 et le 20 juin 2024, selon la dénonciation déposée au palais de justice de Longueuil et consultée par QUB.

Selon nos informations, Oleh Konovalov s’est fait passer les menottes à la Maison des aînés de Châteauguay, où il avait été muté il y a quelques mois.

Rapidement, il avait été amené au poste de police pour être interrogé. Il était, toutefois, sous le choc et agité, si bien que les policiers ont dû appeler une ambulance au poste.

Il a par la suite comparu alors qu’il était détenu, pour être libéré sous caution en attente de son procès.

Dénoncé à Isabelle Maréchal

En septembre 2024, l’animatrice Isabelle Maréchal révélait à son émission à QUB radio, sur les ondes du 99,5 FM, que Gemma Dufour, une femme de 86 ans aujourd’hui décédée, aurait été brutalisée par un employé au CHSLD La Prairie.

Ce dernier s’en serait également pris à d’autres résidents. Plusieurs personnes avaient dénoncé les gestes de maltraitance à leur gestionnaire.

Cet employé violent, identifié comme étant Konovalov, avait été muté ailleurs dans le réseau, à la Maison des aînés de Châteauguay.

Dans la foulée, Mélanie Rocco, employée du CHSLD La Prairie et cheffe de bloc, avait été suspendue sans solde pour deux semaines le 25 septembre 2024. Elle avait dénoncé l’inaction de l’établissement dans le dossier en envoyant de multiples courriels aux ministres Christian Dubé et Sonia Bélanger. Cette cheffe d’équipe, s’exprimant au nom d’un groupe d’employés, dénonçait également la lenteur du système dans plusieurs dossiers concernant le bien-être des résidents.

L’enquête de la ministre toujours sans conclusion

Le cabinet de la ministre québécoise des Aînés, Sonia Bélanger, n’avait pas tardé, en septembre, à mandater un enquêteur du ministère pour faire la lumière sur cette affaire rapidement.

Cependant, les conclusions se font toujours attendre.

Interrogé sur les délais, Santé Québec répond qu’il est impossible, «pour le moment, de [se] prononcer sur le moment où le rapport sera complété, la complétion des enquêtes peut prendre quelques mois».

Selon eux, «l’analyse de l’information et les rencontres de personnes clés se poursuivent».

Plus d’informations à 9h avec Isabelle Maréchal ce matin sur les ondes de QUB radio, au 99,5 FM.