Malgré son célibat, Yoann Guay de «Star Académie» n’est pas à la recherche de l’âme soeur

Patrick Delisle-Crevier
L’enseignant et grand romantique Yoann Guay a su charmer le Québec avec son interprétation du classique Can’t Help Falling in Love d’Elvis Presley et a ainsi remporté la dernière place disponible à bord de l’autobus de Star Académie. Mis en danger ce dimanche, sera-t-il capable de conquérir le coeur du public à nouveau?
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Yoann, comment se sent-on après cette soirée forte en émotion?
Je ne pense pas avoir déjà éprouvé autant d’émotion dans ma vie. C’est assez fou, tout ça, et je me pince encore d’être un Académicien aujourd’hui.
Tu as eu à te battre pour avoir ta place à l’Académie. Comment l’as-tu vécu?
Au départ, dans ma tête, je me suis dit que je ne pouvais pas être perdant d’une telle situation, puisque soit je me retrouvais directement avec une place l’Académie, soit je devais chanter devant le public pour prouver que j’ai ce qu’il faut pour y entrer. Pour moi, les deux situations étaient gagnantes et, ce matin, je suis fier d’avoir eu la chance de pouvoir chanter en direct à la télévision et d’avoir eu le vote du public. De toute manière, si je veux me rendre loin dans la saison, je vais devoir faire face à la musique et me battre pour ma place. La glace est brisée dès la première semaine et je suis content.
As-tu été surpris d’obtenir le vote du public?
Oui, parce que c’est loin d’être banal. Surtout que Randy et Philippe, avec qui j’étais en compétition, étaient tellement bons! Je les admire beaucoup pour ce qu’ils font musicalement.
Tu as chanté Can’t Help Falling in Love, d’Elvis Presley. Pourquoi cette chanson?
Elvis Presley, ce sont mes racines. Je sais que c’était une grosse pointure. Lors du débriefing après le Variété, Garou a d’ailleurs mentionné que c’était gros de choisir une chanson d’Elvis, que c’était un pari risqué, parce que cette pièce a été reprise de nombreuses fois. Mais avec le recul, je suis content de l’avoir choisie.
Qu’est-ce qui t’a amené à Star Académie cette année?
Ce sont vraiment les gens autour de moi qui m’ont convaincu de tenter ma chance. Au début, j’avais refusé la proposition, et ce, à deux ou trois reprises. J’ai réalisé que ce qui me faisait dire non, c’est que j’avais peur, parce que c’est gros comme aventure. Ça change une vie et tu dois apprendre à cohabiter avec des inconnus. Mais j’ai décidé de ne pas laisser la peur prendre une décision à ma place et je me suis lancé.
Tu avais déjà tenté ta chance à La Voix?
Oui, j’ai tenté ma chance en France, à The Voice, en 2016. Je n’étais pas allé plus loin que les auditions à l’aveugle. Et au Québec, j’ai essayé deux fois et je n’ai pas réussi à me tailler une place. Après ça, j’ai été trois ou quatre ans sans rien essayer. Et voilà que, cette année, j’ai tenté le coup à Star Académie et que je suis un Académicien.
Te voilà dans un grand loft à Montréal. Que laisses-tu derrière toi, à Trois-Pistoles?
Je suis enseignant. Je laisse donc ma classe, mes élèves et mes collègues, que j’aime. C’est un gros changement pour moi! Ça a beaucoup pesé dans mon questionnement, à savoir si je me lançais dans une telle aventure, car j’ai un travail que j’aime. Je suis heureux, j’ai une belle vie. Je m’ennuie déjà de mes élèves, que je n’ai pas vus depuis le 20 décembre. Mais je sais que plus longtemps je m’absente, plus les retrouvailles seront fantastiques!
Quel genre d’Académicien seras-tu?
Je vais être un étudiant modèle. Je vais écouter quand les professeurs parlent, car l’une de mes passions dans la vie, c’est d’apprendre! C’est une classe de maîtres incroyable que peu de gens pourraient se payer dans la vie.
Tu n’as jamais suivi de cours de chant?
Non, je suis vraiment celui qui passe de rien à tout en ce moment. Comme on regarde beaucoup la progression des Académiciens semaine après semaine, je pense que ça peut jouer à mon avantage de ne jamais avoir suivi de cours de chant. Je vais être une véritable petite éponge qui absorbe tout. Garou me l’a dit au débriefing: ma chanson n’était pas parfaite et j’ai beaucoup de choses à travailler. Je suis content de ça, parce que je suis là pour apprendre et que ça peut juste être mieux.
Comment la musique est-elle arrivée dans ta vie?
C’est arrivé par hasard. À la base, je suis un sportif; je suis un joueur de soccer et un grand fan des Canadiens. Puis, autour de mes 15 ans, mes parents m’ont entendu chanter du Johnny Cash dans une soirée karaoké. Ils m’ont ensuite fait faire un spectacle devant toute la famille. Je me souviens du feeling après le show; je me sentais tellement bien. C’est là que j’ai su que c’était ce que je voulais faire de ma vie. Jean-Philippe a presque lancé un appel de candidatures à ton célibat lors du premier Variété.
Te sens-tu prêt pour le grand amour?
Je suis célibataire depuis deux ans. Je ne suis pas à la recherche de l’âme soeur en ce moment et je ne suis pas du genre à m’inscrire à des applications de rencontres. Je suis actuellement comblé dans ma vie de tous les jours et si le grand amour arrive, eh bien, il va arriver! Je suis un grand romantique qui pense que l’amour va arriver alors que nous nous rentrons dedans en échappant nos livres, comme dans les films. Comme je suis un grand romantique, c’est la raison pour laquelle j’ai choisi de chanter au premier Variété ma chanson d’amour préférée de tous les temps. Aimer sans pouvoir se retenir, c’est ce que cette chanson dit et c’est fantastique!
Star Académie: Le Variété, dimanche 19 h, à TVA. La Quotidienne, lundi au jeudi 19 h 30, à TVA. En exclusivité sur illico+: L’Académie en direct!. Voyez l’intégralité du débriefing de Garou à la suite du grand Variété du dimanche, vers 21 h 45, ainsi que l’évaluation des candidats le lundi, vers 11 h 30.