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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Malgré ses 40 ans et même s’il gagne la coupe Stanley, pas question pour Corey Perry de penser à la retraite

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-06-03T23:58:45Z
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EDMONTON | Il faut avoir une tête dure et une volonté de fer pour continuer de se faire souffrir, année après année, dans l’espoir de soulever de nouveau la coupe Stanley.

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C’est ce que s’inflige Corey Perry, aujourd’hui âgé de 40 ans. Champion de la coupe Stanley en 2007, avec les Ducks d’Anaheim, l’attaquant des Oilers a dû attendre 13 ans avant d’atteindre la ronde ultime de nouveau.

Étape au cours de laquelle il s’est incliné à chacune de ses quatre présences depuis 2020: en 2020, avec les Stars, en 2021, avec le Canadien, en 2022, avec le Lightning, et en 2024, avec la formation albertaine.

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP

«Ça devient de plus en plus difficile chaque été, mais ça continue de faire brûler le feu en moi, a affirmé le vétéran de 20 saisons. Ces échecs me servent de motivation. J’ai une autre occasion de réécrire l’histoire, et c’est ce que j’essaie de faire. L’histoire n’est pas terminée.»

S’il parvenait à mettre un terme à sa disette, Perry, le seul à avoir déjà soulevé la coupe chez les Oilers, établirait un record du circuit pour le plus grand écart entre deux conquêtes (18 ans). L’actuelle marque (16 ans) est détenue par Chris Chelios, gagnant en 1986, avec le Canadien, et en 2008, avec les Red Wings.

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Pour Griffin

Il n’y a pas qu’en s’avouant vaincu quatre fois en cinq ans que Perry trouve sa motivation. Son fils, Griffin, lui donne l’énergie nécessaire pour continuer.

Âgé de sept ans, le jeune Perry était présent à la journée des médias. Vêtu d’un veston et prenant place près de son père sur le podium, il hochait de la tête en signe d’approbation à chaque réponse de l’ancien joueur du Tricolore. Une verve qu’il ne tient assurément pas des voisins.

«J’aimerais lui offrir l’occasion de vivre ce que ça représente une conquête de la coupe Stanley. Je veux lui donner l’occasion de la toucher», a mentionné celui qui compte déjà sept buts à son dossier. Un record de la LNH pour un joueur d’au moins 39 ans.

À l’entendre parler, on pourrait croire que la réalisation de cet objectif le convaincrait de tirer un trait sur cette brillante carrière de 1392 matchs dans la LNH. Que nenni!

«Ce n’est pas mon genre de penser à ce genre de chose. J’aime jouer, j’aime être avec les gars dans le vestiaire, a-t-il soutenu. Je ne crois pas que ces pensées vont me venir à l’esprit sous peu. C’est ma façon d’être. Le plan est d’être de retour l’an prochain.»

Reste à savoir où, puisqu’il deviendra joueur autonome le 1er juillet.

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