Malgré l’influence américaine, les jeunes se réapproprient la culture québécoise

Flavie Gauthier
Malgré l’influence américaine, les jeunes adultes de 18 à 34 ans s’approprient la culture québécoise dans les réseaux sociaux, contribuant à une résurgence du mouvement indépendantiste.
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«Les jeunes de 18 à 35 ans, c’est vraiment sur les médias sociaux qu’ils s’approprient la question nationale», explique la présidente des Oui Québec, Camille Goyette-Gingras, en entrevue au Québec matin samedi.
Selon un récent sondage CROP-La Presse, 56% des jeunes de 18 à 34 ans appuient le projet de souveraineté du Québec. Ayant grandi avec une vision «plutôt sombre» de leur avenir depuis l’école primaire, ces jeunes désirent «avoir la capacité de pouvoir se projeter dans un avenir qu’[ils] décident», comme l’explique Mme Goyette-Gingras.
Cette renaissance s’explique aussi en partie par la visibilité des jeunes artistes québécois dans un environnement dominé par la culture américaine.
«Dans le contexte où les médias sociaux sont complètement pollués de contenus exclusivement anglophones, de se retrouver par exemple sur TikTok avec du contenu québécois à entendre l’accent québécois, il y a quelque chose d’exceptionnel pour eux», souligne la présidente des Oui Québec.
La défense du français demeure également centrale dans la question souverainiste au Québec.
«Je pense qu’on a avantage à protéger la langue française, à la valoriser. Et c’est la langue française avec l’accent québécois aussi, de voir que ça émerge des jeunes, ça signifie la vitalité du mouvement souverainiste des jeunes et des artistes», conclut Camille Goyette-Gingras.
Pour plus d’informations, écoutez l’entrevue intégrale ci-dessus.