Mairie de Québec: Bruno Marchand se moque de «l’effeuillage» de Sam Hamad

Bruno Marchand a affirmé avoir «très hâte» de voir son probable adversaire, Sam Hamad, annoncer officiellement sa candidature à la mairie de Québec

«Il est temps. Ça fait longtemps. C’est l’effeuillage le plus long de l’histoire. J’ai très hâte. Ça fait des mois qu’il dit à tout le monde qu’il va le faire (se présenter)», a laissé tomber, un brin moqueur, le maire de Québec. Ce dernier s’adressait au Journal à partir d’Ottawa où il transitait en chemin vers Washington D.C.

M. Marchand réagissait aux informations du Journalqui a rapporté lundi que l’ancien ministre libéral a réservé deux noms de domaine (samhamad.ca et equipesamhamad.ca), sur internet, en vue de sa candidature qui sera officialisée en mars.

«C’est le retour en arrière. C’est la façon de faire de la politique d’avant. C’est ça qui va arriver. Les gens n’auront pas de doute à savoir, entre lui et moi, qui est qui. Sur la vision du futur et du positionnement de cette ville, on n’est pas à la même place», a réitéré Bruno Marchand.

Transfuge

D’autre part, le maire est demeuré prudent en commentant l’exclusion de la conseillère Isabelle Roy du caucus de l’opposition officielle pour «bris de confiance». L’élue a reconnu à son chef, Claude Villeneuve, être en discussion avec Sam Hamad en vue de se présenter avec son futur parti.

«Ça leur appartient, je ne m’en mêlerai pas», a d’abord affirmé M. Marchand.

Cela dit, ce dernier a rappelé que M^me Roy avait fortement critiqué les ex-conseillers indépendants, Jean-François Gosselin et Bianca Dussault, lorsque ces derniers ont décidé de faire le saut avec son parti Québec forte et fière (QFF).

«De mémoire, elle était très incisive sur ce mouvement-là. Aujourd’hui, c’est elle qui le fait. Ce sera à elle de se défendre, a ajouté Bruno Marchand. C’est dommage quand les gens ne se gênent pas pour critiquer les autres, mais ils ne sont pas capables de s’appliquer les mêmes règles.»

Lundi soir, M^me Roy a dit au Journal «prendre acte» de la décision de l’exclure du caucus de Québec d’abord, mais elle n’a pas voulu faire de plus amples commentaires.