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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Macron dira à Trump qu’entre alliés on ne peut pas «faire souffrir l’autre» avec des droits de douane

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AFP

2025-02-22T12:13:03Z
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«Entre alliés, on ne peut pas faire souffrir l’autre avec des tarifs» douaniers, a déclaré Emmanuel Macron samedi, au premier jour de l’ouverture du Salon de l’agriculture à Paris, alors que Donald Trump menace d’imposer des droits de douane sur de multiples produits européens.

«Je vais [lui] en parler parce qu’on a besoin d’apaiser tout ça», a relevé le président français qui doit rencontrer son homologue américain lundi à Washington.

«La filière agricole et agroalimentaire [française], c’est une grande filière d’exportation, donc il faut la défendre pour la rendre encore plus compétitive», a-t-il ajouté.

Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a annoncé la mise en place de droits de douane réciproques, c’est-à-dire que les États-Unis appliqueront le même niveau de droits de douane sur les produits en provenance d’un pays que le niveau appliqué dans ce pays aux produits américains.

Il a également annoncé le retour de droits de douane sur l’acier et l’aluminium. Et, s’il a déjà visé le Canada, le Mexique et la Chine, il a régulièrement déclaré que les pays européens étaient également menacés.

En France, les viticulteurs sont particulièrement inquiets d’un retour des droits de douane américains sur le cognac et le vin qu’ils exportent en masse vers les États-Unis, d’autant que le cognac souffre déjà d’un différend commercial entre l’UE et la Chine, son premier marché en valeur.

«Je suis déterminé sur tous les sujets pour avoir un échange» avec Donald Trump, a encore dit Emmanuel Macron. «On partagera nos accords, nos désaccords et j’espère surtout qu’on trouvera des solutions sur la question de l’Ukraine».

Le président américain est reparti à la charge vendredi contre son homologue ukrainien. Tout en estimant que Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine allaient «devoir se parler», pour «mettre fin au massacre de millions de personnes», il a jugé que la présence du président ukrainien n’était «pas importante» dans les négociations avec la Russie.

Il a ciblé par ailleurs Emmanuel Macron et Keir Starmer qui n’ont, selon lui, «rien fait» pour mettre un terme à la guerre. Le premier ministre britannique est attendu jeudi à Washington.

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