Macklin Celebrini est-il le sauveur des Sharks?

Agence QMI
Sportivement, l’arrivée de Macklin Celebrini est une bénédiction pour les Sharks de San Jose, lui qui devrait dynamiser l’affable attaque de l’équipe, mais son impact ne s’arrête pas là.
Dès le mois de mai, quand la formation californienne a gagné la loterie du repêchage, une certaine énergie s’est emparée de l’organisation. Les amateurs savaient que leurs favoris utiliseraient leur premier droit de parole pour sélectionner le prometteur joueur de centre.
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Quand Celebrini est officiellement devenu un membre des Sharks en juin, les soucis de la dernière saison ont été partiellement oubliés.
Durant une apparition au San Jose Hockey Now Podcast, vendredi, le président Jonathan Becher a indiqué que les Sharks avaient enregistré un «record de ventes pour une journée de saison morte» au début de l’été. Aujourd’hui, 80% des ventes sont des produits au nom de Celebrini.
Ça ne s’arrête pas là puisque l’intérêt des médias et des partisans a gonflé depuis que le produit de Boston University a revêtu l’uniforme sarcelle.
«Nous voyons davantage d’intérêt des médias nationaux. Honnêtement, les amateurs des autres marchés portent plus attention à ce qui se passe ici à San Jose qu’il y a un an, sauf si c’était de l’attention pour des raisons négatives», a reconnu Becher.
Cela devrait également se ressentir dans la vente des billets. Le président des Sharks a remarqué un entrain particulier pour le match d’ouverture à domicile du 10 octobre et celui du 31 octobre, quand Connor Bedard et les Blackhawks de Chicago seront en ville.
Pour lui, il était «difficile émotionnellement» de voir le SAP Center ne pas être rempli au maximum de sa capacité en 2023-2024. San Jose a flirté avec le bas du classement, ce qui n’a pas encouragé les amateurs à se déplacer. Leur moyenne de 13 559 spectateurs a été la troisième pire de la Ligue nationale.
«Quand le “Tank” est rempli, quand il y a de l’énergie, c’est un des amphithéâtres où il est le plus difficile de jouer. Ce sont les amateurs les plus fervents qui sont là. On reçoit plus d’attention des partisans occasionnels depuis 30 ou 40 jours», a assuré Becher.