«Ma vue commençait à s’embrouiller»: un journaliste du 99,5 FM piqué par une seringue au MTELUS

Le journaliste du 99,5 FM Alex Laramée a ajouté son nom, cette semaine, à la liste grandissante des personnes piquées par une seringue lors d’un spectacle.

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Alex assistait mardi soir à un concert de musique au MTELUS, à Montréal, lorsqu’un individu lui a injecté une substance inconnue dans le dos.

«J’étais dans la foule avec un de mes amis, et il y a comme quelqu’un qui m’a poussé dans le dos au niveau de l’omoplate en arrière, puis en même temps, j’ai ressenti quelque chose plus dans le bas du dos», a raconté le journaliste à l’émission de Mario Dumont à QUB radio et télé, diffusée simultanément sur les ondes du 99,5 FM à Montréal, vendredi.

Il a ajouté que la sensation de piqûre était assez légère, il n’a donc rien suspecté sur le coup et n’a aperçu que la silhouette de la personne qui venait de l’accrocher et de le piquer avec une seringue.

«Il y a beaucoup de gens dans un spectacle qui peuvent t’accrocher. C’est déjà arrivé plus tôt dans la soirée, ça fait que sur le coup, je n’ai rien pensé, je me suis dit: c’est peut-être son sac qui m’a accroché. Je me suis retourné un peu, mais sans plus. Il y a plein de monde au spectacle», a relaté Alex Laramée.

C’est environ une minute après avoir été piqué que le journaliste a commencé à ressentir des symptômes.

«Je commençais à avoir les jambes très très lourdes. Je commençais à être étourdi, ma vue commençait à s’embrouiller, ça fait que directement j’ai dit à mon ami: il y a quelque chose qui ne va pas, ce n’est pas normal», a-t-il mentionné.

C’est à ce moment qu’Alex Laramée a fait le lien avec la personne qui l’avait accroché, suspectant donc qu’il avait été piqué.

Son ami a vérifié s’il y avait une trace de piqûre dans le dos et a ensuite appelé le 9-1-1, après que les deux jeunes hommes furent sortis de la salle de spectacle.

«Les ambulancières sont arrivées. Visiblement, j’ai comme un petit point rouge, mais les policiers que j’ai rencontrés – évidemment parce que je voulais porter plainte – m’ont dit que des fois ça faisait un bleu. Dans mon cas, je n’ai pas eu ça là, c’est vraiment quelque chose qui est assez léger», a affirmé le journaliste.

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Questionnements et inquiétudes

Trois jours après l’incident, Alex Laramée ignorait toujours quelle substance lui avait été injectée.

«Les policiers sont partis avec un échantillon pour le faire analyser. Ça fait que je vais le savoir probablement plus dans les prochaines semaines à l’hôpital où on a fait une prise de sang», a-t-il expliqué.

Ce dernier avoue s’inquiéter d’avoir été piqué par une seringue souillée; il ignore pour le moment si c’est le cas.

«Ce que la médecin m’a dit, c’est que dans ce genre de cas là, il y a moins de 1% des cas qui vont contracter des maladies, que ce soit le VIH ou l’hépatite B. Pour l’hépatite, j’ai fait mes vaccins, mais la plus grande crainte évidemment, c’est le VIH. Donc j’ai fait une prise de sang, mais je vais devoir en faire une autre dans un mois et dans trois mois, justement pour m’assurer que je n’ai rien eu de ce côté-là», a indiqué Alex Laramée.

Celui-ci ignore aussi quelle était l’intention de la personne qui l’a piqué.

«C’est la grande question: c’est quoi le motif? Parce qu’au final, les personnes qui ont fait ça, ils ne m’ont rien volé. Ils ne sont pas partis avec mon portefeuille, mon cellulaire. Moi, je suis sorti à l’extérieur, il n’y a personne qui est sorti pour essayer de me suivre ou quoi que ce soit. C’est vraiment ça la question: pourquoi les gens font ça? Ça semble justement être un phénomène qui prend de l’ampleur. J’ai même une de mes amies qui me dit qu’en France, à ce qui paraît, c’est un fléau là-bas aussi. Donc, les raisons, c’est mystérieux», a affirmé le jeune homme.

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Alex Laramée n’a toutefois pas l’intention d’arrêter d’aller voir des concerts, mais avoue qu’il sera dorénavant plus prudent.

«Ce que je conseillerais, c’est de peut-être ne pas aller dans des spectacles de grande envergure comme ça seul, de toujours être accompagné, je pense que c’est un bon conseil. Définitivement, maintenant, si quelqu’un m’accroche, vous pouvez être sûr que je vais le regarder, je vais être capable de l’identifier par la suite, parce que là, je n’avais pratiquement rien à dire aux policiers», a-t-il ajouté.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.