«Ma mémoire en a pris un sale coup», confie Guylaine Tanguay

Les chanteuses et comédiennes Catherine Sénart, Guylaine Tanguay, Geneviève Charest et Claudine Mercier tiennent la vedette de l’adaptation québécoise de la parodie musicale Ménopause, dont la grande première aura lieu mercredi soir. 

Vue par plus de 17 millions de spectateurs dans le monde, la comédie musicale, adaptée au Québec par Danièle Lorain, s’amuse de ce passage obligé qui s’accompagne généralement de pertes de mémoire, de bouffées de chaleur et de sueurs nocturnes.

«Ma mémoire en a pris un sale coup. On dirait que mon cerveau est toujours au ralenti. J’ai beaucoup de misère avec ça», s’est confiée Guylaine Tanguay, mardi après-midi, au micro d’Isabelle Maréchal sur les ondes du 99,5 FM Montréal, indiquant que cette perte de vivacité lui avait aussi causé bien du stress et de l’anxiété de performance.

Pour ses deux collègues qui l’accompagnaient dans les studios de QUB radio, Catherine Sénart et Geneviève Charest, ce sont l’insomnie, les troubles de mémoire et les fluctuations de l’humeur qui ont été les symptômes les plus présents.

Dirigées par le metteur en scène Alexis Pitkevitch, les quatre interprètes campent dans Ménopause chacune un certain archétype féminin. Claudine Mercier est «mère nature», une femme passionnée par ses chakras et l’ésotérisme; Guylaine Tanguay devient «la star»; Catherine Sénart, «la mère de famille»; et Geneviève Charest, «la femme d’affaires».

Reprenant de grands succès musicaux des années 1960, 1970 et 1980, la comédie aborde aussi une foule de sujets rattachés de près ou de loin à la ménopause, comme la prise de poids, la baisse puis la hausse du niveau d’énergie, la peur de vieillir et le désir sexuel.

«On parle du désir sexuel dans le spectacle. On en parle vraiment ouvertement. Les femmes ménopausées ont une vie sexuelle. Ce n’est pas terminé», a souligné Catherine Sénart.

«Moi ma star, contrairement à moi, refuse de vieillir. Elle a peur d’être tassée par les petites jeunes, elle est botoxée de la tête aux pieds. [...] Mais ça aussi, je trouve que les femmes ont le droit de dire», a renchéri Guylaine Tanguay.

La comédie musicale Ménopause parcourra les routes du Québec jusqu’à l’été.