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L'article provient de Salut Bonjour

«Ma maman a été un modèle» : Corinne, la fille d'Ève-Marie Lortie se confie

Ève-Marie Lortie anime «Salut Bonjour» en semaine dès 6 h 30, à TVA et TVA+.

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Michèle Lemieux

2025-05-08T10:00:00Z
2025-05-09T14:42:09Z
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Ève-Marie Lortie ne pourrait être plus fière. Après avoir élevé sa fille seule, et en dépit des contraintes de son emploi, elle voit aujourd’hui Corinne voler de ses propres ailes et suivre ses traces. Malgré un lien symbiotique, mère et fille ont réussi à se laisser l’espace nécessaire pour se déployer et poursuivre leur rêve.

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Ève-Marie, comment s’est passée ta première saison à la barre de Salut Bonjour sur semaine?

Le bilan est plus que positif, en ce qui me concerne. C’est le rythme de travail soutenu dont j'avais envie dans ma vie. J’ai réussi à garder un équilibre dans l'horaire de travail de nuit, mais j'ai aussi pu sortir pour assister à quelques premières de spectacles. J'en ai vraiment profité. L'idée, en m'installant à Montréal, était de profiter de ce que la ville avait à offrir, et c’est ce que j’ai fait.

Que comptes-tu faire de ton été?

Je terminerai en juin pour reprendre au mois d'août. Pendant les vacances, mon amoureux et moi avons prévu un voyage en Provence. Nous passerons le reste de l'été dans nos terres, à l’Anse-Saint-Jean.

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Corinne, parlons de ta carrière de journaliste de terrain.

Mon travail me permet de toucher à tout, des dossiers municipaux à l'actualité culturelle, en passant par la politique et les relations humaines. J’aime la variété. Je suis encore aux études à l'université. Pendant l'année scolaire, je conjugue études et travail, et l'été, je travaille à temps plein dans la salle de nouvelles de TVA Nouvelles, à Sherbrooke.

Dans quel domaine poursuis-tu tes études?

Corrine: Je fais un bac multidisciplinaire. Je viens de terminer un certificat en communication. J’en ai fait un en relations internationales et j'en commencerai un autre en histoire.

Ève-Marie: Quand Corinne a choisi son métier et qu’elle a décidé d’étudier en arts et technologies des médias, j'ai compris qu'on aurait un parcours similaire. Je ne lui ai pas donné beaucoup de conseils, mais je lui ai fait part d’un regret que j’ai, soit de ne pas être allée à l’université. C'était une autre époque, une autre façon de faire... J’ai donc encouragé Corinne à poursuivre ses études.

Ta mère ne s’est donc pas mêlée de ton parcours...

Pas du tout. Nous avons un parcours similaire, mais nous ne nous mêlons pas des affaires de l’une ou de l’autre. Ma mère me conseillera si j’en ai besoin, mais jamais elle ne se mêlera de quoi que ce soit. Nous faisons vraiment la part des choses.

È.-M.: Comme je l’ai toujours dit, Corinne a un directeur de l’information et des leaders, dans sa salle de nouvelles, qui le font très bien. Moi, je suis sa mère, d'abord et avant tout.

C.: Et lorsque nous sommes sur le même quart de travail, c’est ma collègue.

È.-M.: Lors de ma première journée à Salut Bonjour sur semaine, nous avons été en ondes ensemble. Ç’a été un moment de grande fierté, très touchant. Je ne pouvais pas faire semblant que ce n’était pas ma fille. À la fin, j’ai dit: «Après toutes les rentrées scolaires où je t'ai tenu la main dans une cour d'école, ça me touche que tu sois avec moi aujourd’hui.» Nous avons aussi été en ondes ensemble le 24 décembre au matin et nous avons eu ce petit clin d’œil, en nous disant: «On se voit tantôt pour le réveillon».

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C.: C’est facile de se dire: «C’est à cause de sa mère qu’elle est là.» Je peux comprendre que les gens aient cette impression, mais pour arriver où j’en suis, j’ai fait les études nécessaires de même qu’un stage...

Même si tu adores ta mère, tu ne veux pas être étiquetée comme étant la «fille d’Ève-Marie Lortie».

È.-M.: Au Québec, on célèbre les affaires de père en fils ou de mère en fille. Dans notre cas, je suis très fière que ma fille ait choisi une carrière semblable à la mienne. Ça veut dire que j’ai probablement rapporté une image positive de mon métier à la maison. Ceci étant dit, je n’ai pas fait d’appel pour qu’on embauche ma fille. Elle évolue. Elle a du talent. Les gens l’apprécient. Ses collègues de travail l’adorent. C’est pour ça qu’elle a un travail. Que nous fassions ce métier de mère en fille, c’est la plus belle chose qui soit.

Corinne, as-tu senti très tôt le désir de faire le même métier que ta mère?

Jeune, j’aimais le théâtre, la comédie musicale, l’impro. Au secondaire, lors des rencontres avec la conseillère en orientation, on ne soulevait pas vraiment de questions: c’était évident que j’avais un intérêt pour la communication et le journalisme. L’envie de raconter des histoires, c’est mon carburant. Avoir pour modèle une maman qui est à la fois présente à la maison et qui travaille en information, c’est formidable! Ma mère a été un modèle à tous les égards.

Julien Faugere / TVA Publications
Julien Faugere / TVA Publications

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