L’Université Laval se démarque au Canada

L’Université Laval se démarque en décrochant la première place de la liste Forbes des meilleurs employeurs au Canada pour la culture organisationnelle en 2025.

L’édition inaugurale de ce classement, dévoilée mardi, reconnaît 200 entreprises, universités et organisations de tous les secteurs qui ont fait preuve d’une performance exceptionnelle en favorisant des environnements de travail solides et positifs.

«C’est une belle reconnaissance d’équipe. On est très fier. On accueille ce classement avec humilité parce qu’il y a des grands joueurs qui ont beaucoup plus de ressources que nous», a réagi, en entrevue avec Le Journal, la rectrice de l’Université Laval, Sophie D’Amours.

Selon elle, cette première place témoigne du fort sentiment d’appartenance qui émane de la communauté et d’une adhésion forte aux valeurs et à la mission de l’institution qui compte près de 12 000 employés.

La culture organisationnelle se définit par la mise en place de conditions permettant aux membres d’être reconnus pour leurs contributions, a poursuivi M^me D’Amours.

Le développement d’une culture organisationnelle forte représente un travail de longue haleine, à l’Université Laval.

«Ce n’est pas quelque chose qu’on développe en claquant des doigts. On construit sur un héritage qui est important. C’est un travail de tous les instants. À l’Université, on mise beaucoup sur le travail collectif. On écoute les gens. On écoute nos équipes. On crée des occasions de travailler ensemble», a ajouté la rectrice.

Première édition

«On reconnaît, avec le temps, qu’il y a beaucoup de qualités à réunir des personnes de différents horizons professionnels et à leur donner un espace d’initiative et de participation», a dit M^me D’Amours en réagissant au dévoilement des résultats.

Ce nouveau classement de Forbes, qui en est à sa première édition, a été réalisé auprès de 40 000 personnes professionnelles travaillant dans des organisations comptant plus de 500 employés au Canada.

«Dans les dernières années, nous avons travaillé fort sur une communication plus efficace. On a travaillé aussi sur notre positionnement par rapport à notre mission en embrassant l’idée d’être une université d’impact qui fait le kilomètre supplémentaire, qui, au-delà du développement des connaissances, travaille avec les milieux pour que l’on puisse utiliser ces connaissances-là, tout en développant les compétences de nos étudiants afin qu’ils soient mieux outillés. C’est aussi vrai pour nos employés», a expliqué M^me D’Amours.

Cette reconnaissance est le travail «de tout le monde», a-t-elle insisté.

Retombées positives

De son côté, André Darveau, vice-recteur exécutif et vice-recteur aux ressources humaines et aux finances, soutient que cette performance de l’Université Laval apportera des retombées positives.

«Ça démontre qu’on a la capacité de travailler avec nos employés pour remplir la mission d’enseignement et de recherche de l’Université.»

«Ça nous indique que nous sommes sur la bonne voie, mais il faut continuer. Nous ne sommes pas une organisation top-down. Vraiment pas. Au contraire, on travaille collectivement en laissant à nos employés la liberté d’émettre leurs idées», a ajouté M. Darveau.

Plusieurs critères ont été évalués. Les répondants (qui ont conservé l'anonymat afin de pouvoir répondre librement) ont été invités à indiquer, notamment, s’ils recommanderaient leur employeur et à l’évaluer en fonction de divers critères liés à la culture organisationnelle comme l’équité, l’inclusion et les opportunités.

Les dix premières organisations pour la culture organisationnelle, selon Forbes:

1. Université Laval (Québec)
2. The Hershey Company (Mississauga)
3. Oak Valley Health (Oakville)
4. Humber College (Toronto)
5. Université de Sherbrooke (Sherbrooke)
6. Centre for Addiction and Mental Health (Toronto)
7. Brock University (St. Catharines)
8. Microsoft (Redmond, É.-U.)
9. Automatic Data Processing (Roseland, É.-U.)
10. Concordia University (Montréal)