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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Lucien Bouchard répond à la sœur de René Lévesque

L’ancien chef du Parti Québécois a tenu à nuancer des propos

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Photo portrait de Nicolas Lachance

Nicolas Lachance

2022-06-07T22:00:10Z
2022-06-08T00:14:54Z
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L’ex-premier ministre Lucien Bouchard assure qu’il «n’escompte pas la disparition» de son ancienne formation et il se dit attristé que la sœur de René Lévesque soit en colère contre lui, à la veille du 100e anniversaire du fondateur du Parti Québécois.

• À lire aussi: Lucien Bouchard critiqué par la sœur de René Lévesque 

Dans une lettre qu’il a envoyée à Alice Lévesque, M. Bouchard affirme qu’il aurait souhaité que, justement, tout ceci puisse se faire dans la plus belle des fraternités.

«Croyez-moi, cela m’attriste de vous savoir en colère et si je puis l’apaiser le moindrement avec ces quelques mots, j’entreprends à mon tour de vous les écrire», mentionne-t-il. 

Mardi, la sœur de René Lévesque a signalé dans nos pages, en colère, que le président d’honneur de l’«Année Lévesque» avait condamné «le Parti Québécois au trépas», dit-elle, au lieu de faire honneur à son frère.

«Pendant que vous décrivez le Parti Québécois comme un “véhicule usé”, qui “ne mérite pas de très bien aller”, dites que “c’est pas fort”, que “ça clique pas”, que “les gens n’en veulent plus”, et qu’“on en choisira un autre”, on vous entend en revanche vous attrister du sort réservé aujourd’hui au Parti libéral», a-t-elle décrit.

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Lucien Bouchard admet avoir eu des mots durs récemment dans un entretien à Radio-Canada et lors du dévoilement de la statue de Jacques Parizeau à l’Assemblée nationale. 

Le véhicule

Il souhaitait nuancer ses paroles. Il assure que personne ne peut contester le rôle fondamental qu’a joué ce parti dans notre histoire récente.

«C’est aussi la mémoire du grand démocrate qu’était votre frère qui m’anime lorsque je dis, au sujet du véhicule qu’est le Parti Québécois, que “si” – et j’insiste “si” – les gens n’en veulent plus, on devra en choisir un autre.»

Électeurs

Puis, il mentionne qu’il a également eu de bons mots.

«J’ai réitéré que l’indépendance est une “nécessité politique”, que “le rêve est toujours là”. 

J’ai dit clairement que je n’escompte pas la disparition du PQ», écrit-il, ajoutant qu’il ne lui appartient pas, «pas plus qu’à quiconque», de décréter la mort d’un parti ni sa survie. «Mais aux électeurs», dit-il. 

«Nous aurons une petite partie de la réponse en octobre, mais encore là, elle ne saurait être définitive.»

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