Luc Guérin se confie sur un voyage inoubliable en Corse

En 2023, le comédien Luc Guérin s’est offert un rare moment de répit avec sa conjointe, la comédienne Catherine Sénart: 10 jours en Corse après une semaine en Provence. Une escapade inoubliable, entre mer, montagnes et retrouvailles familiales.

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Depuis toujours, le travail rythme le quotidien du comédien, laissant peu de place à l’évasion. «J'ai passé une partie de ma vie à tourner le jour, puis à jouer au théâtre le soir, ce qui fait que je ne me suis pas donné beaucoup de temps pour voyager. Quand est arrivée la pandémie, c'était la première fois que j'arrêtais vraiment de travailler. Ç’a été un vrai choc pour moi, car j'avais du mal à me définir en dehors du travail. En 2023, j’ai réalisé que mes enfants étant grands et que j’avais enfin du temps pour voyager.»

Une traversée inoubliable

Le père de Catherine habite avec sa femme à Saint-Cyr-sur-Mer, en Provence, où Luc et sa conjointe sont allés les retrouver. Après quelques jours de répit, ils sont partis tous ensemble pour une belle évasion de 10 jours en Corse. Une traversée en bateau depuis Marseille a marqué le début de leur séjour sur l’île de Beauté. «Sur le traversier, on a dormi à quatre dans une cabine avec lits superposés. C’était un peu serré pour moi, qui aime avoir mon intimité. Au réveil, j’ai vécu un moment magique sur le pont: la Corse apparaissait devant moi, majestueuse. Arriver par la mer, c’est une entrée en matière spectaculaire.»

Un vertige qui en vaut la peine

Randonneur dans l’âme, Luc a trouvé en Corse une nature sauvage et généreuse, souvent saisissante. «Il y a un sentier magnifique qu’on a parcouru, l’archipel des Sanguinaires. C’est une avancée rocheuse dans la Méditerranée qui est à couper le souffle. C’est mon beau-père qui a conduit sur les routes vertigineuses qu’on doit prendre pour s’y rendre. Moi, j’ai le vertige, alors je n'en menais pas large, mais ça valait chaque frisson! On a monté un sentier en montagne pendant deux heures. Mon beau-père avait son bâton et il montait tranquillement, ce qui a donné un rythme au voyage. Sur le plan culinaire, j’ai mangé les meilleures charcuteries de ma vie. Et les vins... J’ai un faible pour le vin et en Corse, j’ai bu des vins qui m’ont complètement jeté par terre.»

Au-delà du séjour touristique

Le voyage a pris une tournure spirituelle lors d’une escapade à Ajaccio, la capitale de la Corse. Logés dans un ancien monastère, Luc et ses proches ont été accueillis par un évêque chaleureux, avec qui ils ont eu de profondes discussions. «Ce n’était pas un hôtel, c’était un lieu rempli d’histoire. On a partagé des repas avec l’évêque, on a parlé de tout. Ce genre de moment donne une couleur particulière à un voyage. Il y avait une vraie dimension spirituelle, et ça, c’est précieux pour moi.»

Un concert inoubliable

Le périple s’est conclu par un moment d’émotion intense dans le petit village de Salon-de-Provence. «Mon beau-père, qui est chef d’orchestre, dirigeait le Requiem de Mozart à l’église Saint-Michel. J’en ai encore des frissons quand j’en parle. L’énergie, la beauté du lieu, l’histoire... C’était bouleversant! On dit même que le cercueil de Nostradamus s’y trouve. Ce souvenir-là, je ne l’oublierai jamais. Ce séjour a marqué un passage dans ma vie. Je travaille toujours autant, mais j’aborde les choses autrement. Il y a des voyages qui vous transforment. Et celui-là, c’en est un.»

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