Luc Boileau quitte son poste à la Santé publique

Le Dr Luc Boileau a annoncé mercredi qu’il quittait son poste de directeur national de santé publique et qu’il le céderait à la Dre Caroline Quach-Thanh.

Pédiatre, microbiologiste-infectiologue et épidémiologiste, Caroline Quach-Thanh, 53 ans, a reçu l’aval du Conseil des ministres pour sa nomination au titre de directrice national de santé publique du Québec.

Celle qui est aussi professeure titulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et médecin responsable de l’unité de prévention et contrôle des infections du CHU Sainte-Justine prendra sa fonction dès le 29 septembre prochain.

Elle devient aussi sous-ministre adjointe

Vidéo virale

Selon les informations du cabinet de Luc Boileau, ce dernier aurait pris sa décision de céder sa place au début de l’été, avant l’incident avec un homme en trottinette électrique.

« Sais-tu à qui tu t’adresses ? [...] T’as une crotte de nez qui dépasse »... Le directeur national de santé publique du Québec, Luc Boileau, n’avait pas mâché ses mots lors de cette altercation.

« Estie de débile ! » avait-il également lancé à l’auteur d’une vidéo relayée des milliers de fois sur les réseaux sociaux il y a moins d’un mois.

Luc Boileau avait transmis ses excuses pour cet échange grossier dans une déclaration écrite.

Le ministre Christian Dubé a dit s’attendre à ce que le directeur national de santé publique soigne son langage, même lorsqu’il se promène dans la rue comme simple citoyen.

Après Arruda

Médecin formé à l’Université de Sherbrooke, le Dr Boileau a été PDG de l’Institut national de santé publique du Québec et PDG de l’INESSS par la suite.

En juin 2022, il avait été confirmé comme directeur national de santé publique du Québec six mois après avoir été appelé à remplacer son prédécesseur, le Dr Horacio Arruda.

Ce dernier, un visage très connu pendant la pandémie, avait annoncé sa démission en pleine vague de la COVID-19, après 22 mois de crise.

Le poste de directeur national de santé publique reste prestigieux, mais aussi casse-cou.

Usé par les événements, le D^r Arruda avait fait l’objet de nombreuses critiques de la part de l’opposition à Québec.

D’autres noms avaient circulé à l’époque pour le remplacer, comme les médecins Mylène Drouin, Joanne Liu, Alain Poirier et Richard Massé.