LSD, cocaïne: la consommation de drogue présumée d’Elon Musk inquiète des cadres de Tesla et Space X

Des cadres qui travaillent avec Elon Musk affirment être inquiets par sa consommation de drogues qui le rendrait instable psychologiquement, révèle une enquête du Wall Street Journal. 

L’homme le plus riche du monde est bien connu pour ton tempérament imprévisible et son caractère provocateur. Selon certains de ses collaborateurs, ces comportements seraient liés à sa consommation de stupéfiants. 

LSD, cocaïne, ecstasy, champignons magiques et kétamine: c’est le genre de cocktail explosif que pourrait consommer Elon Musk lors de soirées privées, selon l’enquête du journal américain. 

Mais ce qui dérange le plus ses collaborateurs: lorsque sa consommation de drogue – et les effets qui viennent avec – déborde de sa vie privée. 

Des évènements gênants

Dans l’article, des sources ont affirmé au Wall Street Journal qu’Elon Musk serait déjà arrivé dans des réunions dans un état second.

Il est notamment question d’un évènement organisé par Space X en 2017 où le milliardaire serait arrivé avec près d’une heure de retard. Sur scène, il avait parfois du mal à parler et était incohérent, selon un témoignage anonyme de personnes présentent. 

La situation était si malaisante que la présidente de Space X, Gwynne Shotwell, aurait décidé de couper la présentation de Musk pour prendre le relais.

Des membres du conseil d’administration de Tesla soupçonnent également leur patron d’avoir été intoxiqué lorsqu’il a tweeté, en 2018, qu’il disposait d’un financement suffisant pour privatiser la compagnie à 420$ par action.

Une publication qui aura valu à la compagnie de voitures et à son fondateur une enquête de la Securities and Exchange Commission et deux amendes totalisant 40 millions de dollars. 

La réponse d’Elon Musk

En réponse à l’enquête publiée le 6 janvier, Elon Musk a écrit ceci sur son réseau social X (anciennement Twitter): 

«Après cette puff avec Rogan, j'ai accepté, à la demande de la NASA, de me soumettre pendant trois ans à des tests de dépistage de drogues aléatoires. Aucune trace de drogue ou d'alcool n'a été trouvée. Le Wall Street Journal n'est pas digne de tapisser une cage de perroquet pour le 💩 d'oiseau», peut-on lire sur sa publication. 

Elon Musk fait ici référence à une entrevue avec Joe Rogan en 2018 pendant laquelle il a consommé de la marijuana. À la suite de cet évènement, il a dû se soumettre à des tests de dépistage aléatoires chez SpaceX.

Son avocat, Alex Spiro, a assuré que son client n’avait jamais échoué un de ces tests.